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De l’utilité d’avoir un blog – Remerciements Persos

Scrogn | 22 janvier 2007

Rrrrhhhhhaaa ! Avoir son son blog (ou « blogue », mais c’est plus long à écrire, et j’ai les doigts boudinés de paresse, aujourd’hui) !

On en parlait depuis un boute, de ce blog. Et pas seulement entre nous deux (Guinness-homme-de-ma-vie-lumière-de-mes-jours-gâcheur-de-mes-nuits vs Scrogn-tout-court), mais à tout être vivant (de préférence) disposant de deux oreilles (voire même une seule oreille, on n’est pas chiens). Je pense que c’est dans un moment d’égarement (et de lassitude) qu’un de nos meilleurs chums nous y a encouragés (« Je suis sûr que tu auras pleins de choses intéressantes à dire ! » – « Ã€ dire », peut-être, « Ã  écrire », c’est moins sûr…). Il nous a même fait l’amitié de nous mâcher le travail (beurk !) en initialisant le machin (ou « blog » parce que c’est plus court à écrire, mais j’aime pas trop utiliser vingt fois le même terme dans un même (oups!) paragraphe). Merci, le Moko. Vraiment, merci. Mais tu aurais pu :

– traduire le « comment-qu’on-fait-quand-on-est-toute-seule ». Je te rappelle que mes connaissances dans le domaine informatique se résument à trouver le bouton « on/off » de mon ordinateur. Et Guinness adore se bidonner en songeant à ma tête quand je crois lire un message d’erreur sur l’écran, sans avoir mon informaticien de mari sous la main.

– me prévenir que, non, non, les messages en mode brouillon, ne se publient pas tous seuls, comme des grands. Ça m’aurait évité de sangloter comme une éperdue en croyant que ma prose géniale s’était carapatée en empruntant le fil électrique, puisqu’elle ne s’affichait pas sur mon blg (et hop ! Encore une petite économie d’une lettre)

– me faire prendre conscience que, en présence d’une gang d’affreux immatures au possible (Guinness inclus), il serait possible de retrouver, après une courte absence, mon article parsemé de « u3s h. pisbi;ir; ghk NBM.KJS &;UIG;%JB S » ET DE PERDRE DE MON PRÉCIEUX TEMPS À ME DEMANDER POURQUOI J’ÉCRIS EN MAJUSCULES D’UN COUP ALORS QU’AVANT MA « PAUSE », TOUT SEMBLAIT NORMAL.

– me prévenir qu’un blog, c’est comme le menu des repas familiaux : au début, tu fais des efforts pour que ce soit sain et équilibré mais très rapidement tu sombres dans la facilité (on commande un chinois, ce soir ?) et que ma faconde devient moins… ou plus…. Enfin, tu vois ce que je veux dire ?

Mais, encore une fois, merci le Moko. Merci. Vraiment…

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Le combat des chefs

Scrogn | 20 janvier 2007

Je sirotais mon café tiède en lorgnant ma gang d’affreux. Moi, j’étais dans ma cuisine, eux avaient envahi le salon. C’est que j’ai une belle vue d’ensemble, du haut de mon tabouret, derrière l’îlot central. Mon regard traverse la salle à manger, atteri dans l’entrée et effleure bien suffisament le canapé du salon. J’étais bien, juchée sur mon mirador, dans la relative quiétude matinale. Et non seulement elle est relative, ma quiétude, mais en plus, elle est fugace…

Parce que, déjà, elle commence… La dispute… J’aurais pu écrire « les disputes ». Mais là, c’est celle du matin (chagrin), la première d’une longue série qui trouve son apogée dans celle du soir (espoir). Et c’est ainsi tous les jours.

Pour une fois (et parce que je compte finir mon breuvage avant qu’il ne soit complètement gelé), je laisse faire. J’observe. Je suis détachée. Je m’en fous.

Ce sont les deux grands qui donnent de la voix et des mains. Le petit dernier vient de se rendre compte qu’il a des pieds et part vaillamment à leur conquête. À moins que ce soit l’inverse.

Je suis incapable de vous dire ce qui déclenché l’ire réciproque des affreux. Mais, après tout, ce n’est pas ça qui est intéressant. Non, c’est plutôt de voir à quel point, ils peuvent être consciencieux dans leurs engueulades. Ils sont entièrement absorbés par leur dispute, l’érigeant en véritable grand art. Deux personnalités s’affrontent et s’unifient pour transcender le moment.

Le crapulet (l’aîné) se fait frapper, donne le change puis hurle. L’affreux Jojo (le cadet) n’attend pas le coup vengeur pour pousser des cris stridents. Grumpy, placide comme à son habitude, est tout à sa rencontre du troisième type pédestre. Le monde pourrait s’écrouler autour de lui, ce qu’il veut, c’est saisir ces machins qui s’agitent sous son nez et sous son gros bide.

Bientôt, les coups pleuvent sans interruption, sans retenue, aveugles, dans un concert de beuglements vociférants. Avec nostalgie, je me remémore mes propres altércations avec ma soeur. C’était plus délicat chez nous. C’était feutré. On ne criait pas de peur que notre mère intervienne. On se contentait de s’agripper les cheveux. Ma soeur me mordait dans le dos, c’était plus discret. Moi, en véritable dinde, je lui pinçais les joues avec ce qui restait de mes ongles rongés.Forcément, mes trophées étaient indubitablement voyants. Non mais, quelle truffe j’étais !

Ma progéniture, elle, se moque éperdument de ma présence. Le bébé, un filet de bave argentée sur le menton, louche désespérément vers ses petons. Il poursuit avec un entêtement louable sa séance d’abdo en tendant ses menottes dodues au-dessus de ses genoux. Les deux plus grands sont dans leur ring, leur bulle de violence. Aucune pudeur. Je n’existe pas. Ça en devient vexant… Ah, si ! Quand même !

« Maman, il m’a tapé ! »

« C’est même pas vrai ! C’est lui qui a commencé ! »

Je ne relève pas la contradiction de la défense pitoyable.

C’est marrant, ça fait presque dix minutes qu’ils s’affrontent et ils se plaignent que maintenant. Le charme se rompt entre eux. La communion s’effrite. Ils sont incapables de conclure seuls l’épisode. Super môman à la rescousse.

Mon café est enfin bu. Ma pause syndicale est terminée. Je dois reprendre mon service… Encore…

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