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La toune de l’affreux Jojo

Scrogn | 24 janvier 2007

J’étais à l’affût du moindre borborygme de mon esprit pour nourrir mon petit blog à moi. « Borborygme » : ça, c’est un mot sympa… Mais à l’écrire de tête…J’ai comme un doute sur son orthographe, là… Et le dictionnaire se trouve à des années-lumière de mon canapé… Et aucun affreux sous la main pour me servir d’esclave… Oh pis merde ! Tant pis, je le laisse écrit ainsi.

Je disais donc que j’étais à l’affût du moindre borborygme… je rajouterais bien un « r » pour voir : borborrygme. Mouais, bof…

En gros, je me triturais la cervelle pour vous pondre une petite idiotie, à vous, chers deux lecteurs (dont l’un est Guinness et l’autre certainement quelqu’un qui s’est paumé sur la toile).

Rien ne venait faire frissonner mes boudins digitaux ou mon neurone unique et préféré (sauf le mot « bhorborrygme »… les « h » sont à la mode, cette année). Résignée, je laissais mon esprit vagabonder çà et là. Traduction pour le metteur en scène : Scrogn a l’air aussi vive du ciboulot qu’une vielle tête de cochon sur l’étal d’une boucherie (le persil dans le museau en moins)

Lorsque, mon oreille distraite saisit une douce mélopée. L’affreux Jojo chantait dans sa chambre ( Ça doit être « bhorborrigme », les « y », ça fait snob).

Chez nous, nous avons deux types de chanteurs :

– ceux qui chantent fort, faux et tout le temps (Guinness et le Crapulet). Encore que là, existe une sous-catégorie. L’une (Guinness) adooooooooore gueuler une mélodie difficilement reconnaissable (mais à la longue, les oreilles devinent l’origine du massacre) avec les paroles d’une autre chanson. La seconde catégorie (le Crapulet), avec une assurance qui frise l’inconscience, entonne les ritournelles sans qu’aucune (je dis bien AUCUNE) note soit dans le ton.

– ceux qui chantent avec un volume normal, pas pire et quasiment jamais (L’affreux Jojo et la tête de cochon de l’étal de boucherie sans le persil dans le museau)

Et le Grumpy, me direz-vous, qu’en est-il ? Ben, pour l’instant, il semble résigné à supporter les meuglements de son géniteur…( « bhaurbaurrigme » peut-être ?) 

Bref, la petite voix angélique du deuxième fiston s’écoulait de sa chambre, fraîche et pleine de grâce. Une jolie mélodie inventée par lui, cristalline et pure, de quoi faire pâlir les triolets du rossignol. Une bouffée d’orgueil maternel vint gonfler mon coeur attendri….

…C’est bon, vous avez gagné ! J’va aller voir comment ça s’écrit « bhaurbaurrigmeux », mautadit !.. C’est bon, poussez pas ! A… B… BI… BO… Ayé, je l’ai ! B-O-R-B-O-R-Y-G-M-E… Ah, ouais… J’avais donc raison dès le début… Et meeeeeeeeeeeeeeerde….

Revenons aux sons sublimes qui s’enroulaient délicieusement le long de la rampe d’escalier. Que c’est émouvant une voix d’enfant ! Je me voyais déjà supplier à genoux la maîtrise de petits chanteurs du Mont-Royal d’accueillir en son sein, ce petit chérubin qui est le mien, comme le fut mon frère en son temps. Je sentais, bouleversée, toute l’âme innocente s’exprimer… Jusqu’à ce que je saisisse les paroles de sa chansonette :

 » Merde, merde, merde, merde,meeeeeeerde, merdeeeeeeeeee, merde, merde, merdeeeeeeeeeeee… »

Mais qui lui a appris ce mot ? C’est pô moi, merde !

 

 

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Newton et ma pomme

Scrogn | 23 janvier 2007

Inénarrable…

…

…

Bon, parce que c’est vous, je veux bien faire un effort. Pis, attachez vot’ tuque,  c’est que du SCIEN-TI-FI-QUE:

Entamons gaiement notre démonstration désastreuse par le principe du « et-si-je-faisais-un-peu-de-place-sur-mon-comptoir », ce, combiné avec le vecteur « merde-la-poubelle-est-pleine » et l’inconnue « que-vais-je-faire-du-sac-déjà-plein ». N’oublions pas la constante « Scrogn-a-toujours-des-idées-de-génie » et la variable « mais-elle-devrait-réfléchir-un-poil-avant-de-faire-quoi-que-ce-soit ». Bref, tous les ingrédients sont en place. Plutôt que de saisir le problème à bras-le-corps et descendre la partie des vidanges dûment empaquetée à la cave, Bibi se lance dans une expérience douteuse : mettre des bouteilles par-terre, à côté de sacs emplis à craquer de cochoncetés. Une vraie photo de famille.

Puis, elle veut démontrer la théorie du « si-je-mets-ça-part-terre-ça-tombera-pas-plus-bas ». Qu’on se mette d’accord illico: tout dépend du « Ã§a ». Car, si « Ã§a »=déchet, il ne tombe pas plus bas (à moins que, mût par un élan suicidaire, il tente d’acidifier suffisamment le sol de ma cuisine pour s’écraser dans le sous-sol, tendance dépressive encore rarement remarquée chez les sacs poubelle selon les dernières études consacrées). Mais si « Ã§a » = moé, alors tout est possible… Surtout le pire…

Dans le fraction de seconde qui sépare ma tronche d’éternelle rigolote aigrie du sol sinistrement hilarant, je ne revis point toute ma vie défiler en haute couture. Nan. Je fus nettement plus prosaïque. Prosaïque à m’en décevoir moi-même :

« Ma cuisine est vraiment dégoûtante »

« Faudrait que je la fasse à fond plus souvent »

« Surtout le sol… »

« C’est dingue ! On dirait un musée des horreurs »

 » Les traces de chaussons de Guinness…. »

 » Il m’énarve à ne pas mettre des godasses pour aller dehors ! »

 » Les empreintes des papattes de Herr Pitou…  »

 » Et un peu de sa bave itou…  »

 » Je devrais mettre sa gamelle dans la cave…  »

 » Moui, mais ça ne règle pas les traces de papattes… Des chaussons pour lui aussi ? »

 » Tiens ! Les petits pois que les affreux ont semés, ce midi !  »

 » Faudrait que je leurs explique certaines choses sur l’agriculture…  »

 » Bon, pour le sol, inutile de m’énerver, il ne reste pas potable une heure entière. »

 » Je devrais p’têt le lessiver le soir avant le dodo, histoire de pulvériser son record de longévité immaculée… »

 » Woua ! huit d’heures d’affilée tout propre !  »

 » Je relèverai la nuit pour l’admirer !  »

 » Ah ! Ben, v’là aut’chose… »

Car c’est alors qu’un miracle survint. Un miracle fulgurant, celui qui ferait mentir Newton lui-même. Le bougre avait pondu les principes suivants :

  • plus un corps a une masse importante (C’est sympa pour moi), plus il exercera une attraction sur un autre corps ; (voilà ce qui explique mon succès)
  • plus les objets sont éloignés moins ils s’attirent ; (en l’occurrence, ça reste à vérifier)
  • l’accélération que subit un objet à cause de la gravitation est indépendante de sa masse.(chépa, j’avais oublié de déclencher le minuteur et de me peser) 

C’est la gravitation universelle (Murmures admiratifs de la foule). Sauf que cet idiot avait oublié un détail : si, en cours de route, un obstacle se trouve entre le point A (le départ) et le point B (l’arrivée), la descente aux enfers s’octroie une petite pause. Et cet obstacle rédempteur fut justement un sac poubelle, bourré d’immondices salissantes, coupantes, puantes, gluantes (mais je ne suis pas sûre de l’ordre).

Joie de courte durée, ma chute n’avait pas dit son dernier mot. C’est reparti, mon kiki :

« Où est-ce que j’en étais »

 » Ah ! Voui !

 » Me relever la nuit pour admirer mon beau carrelage, roi des carrelages, que j’aime ta propreté. »

 » D’un autre côté, si je me relève, je ne pourrai résister à l’envie d’aller faire un tour du côté des affreux…  »

 » Et résultat, je serai crevée le lendemain matin…  »

 » Bof ! De tout façon, chui toujours crevée…  »

 » Bon, alors, à creuser comme idée !  »

Paf ! Ayé ! On est arrivé ! Tout le monde descend ! Murphy a encore triomphé.

Aïe, bobo…

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De l’utilité d’avoir un blog – Remerciements Persos

Scrogn | 22 janvier 2007

Rrrrhhhhhaaa ! Avoir son son blog (ou « blogue », mais c’est plus long à écrire, et j’ai les doigts boudinés de paresse, aujourd’hui) !

On en parlait depuis un boute, de ce blog. Et pas seulement entre nous deux (Guinness-homme-de-ma-vie-lumière-de-mes-jours-gâcheur-de-mes-nuits vs Scrogn-tout-court), mais à tout être vivant (de préférence) disposant de deux oreilles (voire même une seule oreille, on n’est pas chiens). Je pense que c’est dans un moment d’égarement (et de lassitude) qu’un de nos meilleurs chums nous y a encouragés (« Je suis sûr que tu auras pleins de choses intéressantes à dire ! » – « Ã€ dire », peut-être, « Ã  écrire », c’est moins sûr…). Il nous a même fait l’amitié de nous mâcher le travail (beurk !) en initialisant le machin (ou « blog » parce que c’est plus court à écrire, mais j’aime pas trop utiliser vingt fois le même terme dans un même (oups!) paragraphe). Merci, le Moko. Vraiment, merci. Mais tu aurais pu :

– traduire le « comment-qu’on-fait-quand-on-est-toute-seule ». Je te rappelle que mes connaissances dans le domaine informatique se résument à trouver le bouton « on/off » de mon ordinateur. Et Guinness adore se bidonner en songeant à ma tête quand je crois lire un message d’erreur sur l’écran, sans avoir mon informaticien de mari sous la main.

– me prévenir que, non, non, les messages en mode brouillon, ne se publient pas tous seuls, comme des grands. Ça m’aurait évité de sangloter comme une éperdue en croyant que ma prose géniale s’était carapatée en empruntant le fil électrique, puisqu’elle ne s’affichait pas sur mon blg (et hop ! Encore une petite économie d’une lettre)

– me faire prendre conscience que, en présence d’une gang d’affreux immatures au possible (Guinness inclus), il serait possible de retrouver, après une courte absence, mon article parsemé de « u3s h. pisbi;ir; ghk NBM.KJS &;UIG;%JB S » ET DE PERDRE DE MON PRÉCIEUX TEMPS À ME DEMANDER POURQUOI J’ÉCRIS EN MAJUSCULES D’UN COUP ALORS QU’AVANT MA « PAUSE », TOUT SEMBLAIT NORMAL.

– me prévenir qu’un blog, c’est comme le menu des repas familiaux : au début, tu fais des efforts pour que ce soit sain et équilibré mais très rapidement tu sombres dans la facilité (on commande un chinois, ce soir ?) et que ma faconde devient moins… ou plus…. Enfin, tu vois ce que je veux dire ?

Mais, encore une fois, merci le Moko. Merci. Vraiment…

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Le combat des chefs

Scrogn | 20 janvier 2007

Je sirotais mon café tiède en lorgnant ma gang d’affreux. Moi, j’étais dans ma cuisine, eux avaient envahi le salon. C’est que j’ai une belle vue d’ensemble, du haut de mon tabouret, derrière l’îlot central. Mon regard traverse la salle à manger, atteri dans l’entrée et effleure bien suffisament le canapé du salon. J’étais bien, juchée sur mon mirador, dans la relative quiétude matinale. Et non seulement elle est relative, ma quiétude, mais en plus, elle est fugace…

Parce que, déjà, elle commence… La dispute… J’aurais pu écrire « les disputes ». Mais là, c’est celle du matin (chagrin), la première d’une longue série qui trouve son apogée dans celle du soir (espoir). Et c’est ainsi tous les jours.

Pour une fois (et parce que je compte finir mon breuvage avant qu’il ne soit complètement gelé), je laisse faire. J’observe. Je suis détachée. Je m’en fous.

Ce sont les deux grands qui donnent de la voix et des mains. Le petit dernier vient de se rendre compte qu’il a des pieds et part vaillamment à leur conquête. À moins que ce soit l’inverse.

Je suis incapable de vous dire ce qui déclenché l’ire réciproque des affreux. Mais, après tout, ce n’est pas ça qui est intéressant. Non, c’est plutôt de voir à quel point, ils peuvent être consciencieux dans leurs engueulades. Ils sont entièrement absorbés par leur dispute, l’érigeant en véritable grand art. Deux personnalités s’affrontent et s’unifient pour transcender le moment.

Le crapulet (l’aîné) se fait frapper, donne le change puis hurle. L’affreux Jojo (le cadet) n’attend pas le coup vengeur pour pousser des cris stridents. Grumpy, placide comme à son habitude, est tout à sa rencontre du troisième type pédestre. Le monde pourrait s’écrouler autour de lui, ce qu’il veut, c’est saisir ces machins qui s’agitent sous son nez et sous son gros bide.

Bientôt, les coups pleuvent sans interruption, sans retenue, aveugles, dans un concert de beuglements vociférants. Avec nostalgie, je me remémore mes propres altércations avec ma soeur. C’était plus délicat chez nous. C’était feutré. On ne criait pas de peur que notre mère intervienne. On se contentait de s’agripper les cheveux. Ma soeur me mordait dans le dos, c’était plus discret. Moi, en véritable dinde, je lui pinçais les joues avec ce qui restait de mes ongles rongés.Forcément, mes trophées étaient indubitablement voyants. Non mais, quelle truffe j’étais !

Ma progéniture, elle, se moque éperdument de ma présence. Le bébé, un filet de bave argentée sur le menton, louche désespérément vers ses petons. Il poursuit avec un entêtement louable sa séance d’abdo en tendant ses menottes dodues au-dessus de ses genoux. Les deux plus grands sont dans leur ring, leur bulle de violence. Aucune pudeur. Je n’existe pas. Ça en devient vexant… Ah, si ! Quand même !

« Maman, il m’a tapé ! »

« C’est même pas vrai ! C’est lui qui a commencé ! »

Je ne relève pas la contradiction de la défense pitoyable.

C’est marrant, ça fait presque dix minutes qu’ils s’affrontent et ils se plaignent que maintenant. Le charme se rompt entre eux. La communion s’effrite. Ils sont incapables de conclure seuls l’épisode. Super môman à la rescousse.

Mon café est enfin bu. Ma pause syndicale est terminée. Je dois reprendre mon service… Encore…

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