C’est encore moi…
Scrogn | 1 juillet 2007C’est vrai, je vous ai laissés tomber depuis un bon paquet de temps.
C’est vrai, c’était comme si j’avais les deux mains handicapées. Or, c’est faux : seule ma main gauche fût mâchouillée, et seul mon avant-bras droit était perfusé. Remarquez, quand on fait le bilan, il ne me reste que les membres inférieurs. Quand on sait que je tape déjà comme un pied sans les bobos, ça promet…
Nous allons de suite évacuer le sujet « pas-rigolo » et qui en a intrigué plus d’un : comment-y que Bibi s’est faite ceci.
Vous souvenez-vous de Herr Toutou, celui-là même qui a inspiré une des plus belles réflexions métaphysiques du Crapulet ? Oui, forcément. Ben, le pauvre pitou n’est plus. Je vais vous la faire « short and sweet ». Le mardi 12 juin, notre chien, victime d’une torsion de l’estomac, fût pris plusieurs fois de convulsions atroces, les yeux révulsés. Durant ces crises, il claquait violemment ses mâchoires de façon spasmodique. Et voilà , on y est. Ma main est passée au mauvais moment, au mauvais endroit. Votan (notre danois/dogue allemand) m’a broyé la main sans le vouloir. Il est mort le jour même, après une ultime crise de convulsion. R.I.P. Et il nous manque en titi…
Maintenant le sujet méga-hilarant : ma main.
Pour une spécialiste en sport comme moi (je me suis tout de même obstinée à être LA dernière de mon école en éducation physique durant toutes mes études . Que d’efforts louables et constants pour arriver à une telle perfection dans la nullité !), se voir greffer un gant de baseball à la place de la paluche gauche fut un véritable sacrilège. Et quoi de plus vexant que d’avoir un accessoire sous la en guise de main sans pouvoir s’en servir ? Non mais, sans rire… Vu la surface disponible, être incapable de changer une couche, y’avait de quoi être vexée. Ce que je fis. De façon grandiose.
Aussi, Guinness devait s’occuper de tout. Ce qu’il fit. De façon déplorable.
De joueuse de baseball, je devins nageuse olympique, pour naviguer de pièce en pièce, sans me noyer dans le désordre ambiant. De nageuse olympique, j’ai vogué gaiment vers le championnat de l’apnée de la honte pour fêter les visites de l’infirmière et ses changements-de-pansements-et-mèches-mâdame-vos-blessures-sont-belles-,-ben-vi-on-dirait-du-Van-Gogh-,-j’ai-presque-fini-,-mon-oeil-…-ça-fait-mal-?-à -ton-avis…’Fin bref.
Au moins, cette « mésaventure » m’a permis de réaliser mon fantasme le plus fou de ma période acnéique : être obligée de porter sur moi une console de jeu. Là , je dois avouer que je bluffe et que je fus bluffée. Primo, les boutons dans la figure, je continue de les subir (aarrgghh). Deuxio, j’étais loin de soupçonner qu’on pouvait porter en bandoulière ou autour de la taille (je suis coquette) une pompe d’antibiotique qui injecte dans les veines, à heures fixes, le médicament salutaire. Bon, le tuyau s’est pogné (coincé) dans, à peu près, tout ce qui frôle la taille: chaises, poignées de porte, coins de table, chien, têtes d’affreux, main de mari (petit jeu : cherchez l’erreur). Au moins, ça a fait rigoler les affreux.
Bon, avec cette machine, difficile de battre son record personnel et de pulvériser son dernier score… Mais d’un autre côté, le « game over » avait du chien (décidément). Qui peut se vanter d’avoir un trois tonnes faisant marche arrière au bout de son bras ?Â
-Biiiiip-biiiiip-biiiiip-biiiip.
– Oups, chérie, je pense que ta poche d’antibiotique est à changer…
– Meuh non!  Je recule pour éviter le chat…
Pouf-pouf.
Je ne peux pas résister à l’envie de vous mettre une photo de l’appareil et de ses deux complices (le gauche et le droit). Aussi, Mesdames et Messieurs, j’ai l’honneur de vous présenter mes paluches, version babord (enfin dégonflée mais pas plus efficace, avec deux nerfs crapoutés et un tendon scrappé ) et tribord (aujourd’hui, sans son poisson pilote blindé d’antibiotiques).
Grâce à tout ça :Â
– j’ai appris à aimé ma main gauche
– j’ai des ongles écoeurants sur la-dite papatte.
-après tant de jours sans faire grand-chose dans notre maison, j’ai cette douce et jouissive impression d’être indispensable…
ça tombe plutôt bien, j’allais réclamer des nouvelles aujourd’hui, je m’inquiétais de cette disparition de la blogosphère.
Ben dites donc, quelle aventure quand même !
Bon rétablissement et à bientôt !
La main dégonflée, c’est déjà une bonne nouvelle ! Un texte sur ton blog, s’en est une autre ! … espérons que cela s’arrange très vite !
Bises et à bientôt !
Nos animaux! ils nous amenent beaucoup de joie et de peines. Ma chienne, nommee Jersey, a maintenant 12 ans. Elle est une vieille fille. Je lui ai donnee ce nom quand je l’ai eu, elle avait 7 semaines. Elle fesait sur mes cuisses. Une petite tache noire avec de grosses oreilles. Elle est un labrador melanger avec une chasseuse de chats. Elle est moitie retreiver et moitie autre chose….. donc elle va chercher le chat mais ne le rapporte pas… hihihihih. je fais des blagues. Elle fait seulement courir apres eux, elle n’a aucune espece d’idee quoi faire avec eux apres avoir fait ca. Jersey est le nom d’une vache tu diras? mais tu as raison. Ma chere petite fait que cela,… manger de l’herbe comme une vache. C’est un miracle quelle peut encore aboyer. Pour sa retraite je lui ai chercher un compagnon. Le petit monstre est Nommer Stinky, c’est un furret. Elle le tolere bien mais parfois me demande de ses gros yeux bruns, ce qu’elle a fait pour meriter une bete si atroce. Je lui repete qu’elle etait aussi « chiante » quand elle etait jeune. Je me rappelle encore, le visage du golden retreiver des voisins. Elle dormait dans le corridor quand tout a coup elle sent sa queue se diviser en milles touffes. Le petit monstre du jour etait Jersey. Mais oui! Elle tenait la queue des ses 2 pattes et arrachait avec ses dents le poil par touffes. Apres plusieurs avertissements sous forme de grondement, la vieille chienne la pousse avec sa tete. Jersey, court et se cache derriere moi. Apres peut-etre 10 minutes, elle regagne son courage et avance vers la queue de son amie. La vieille ouvre un oeil et gronde fortement! Jersey fait le mort et attend. La vieille se rendort apres quelques minutes. Jersey se sent plus courageuse. Elle avance vers la vieille chienne mais cette fois, en reculons!! se met les fesses en direction de la chienne et les deux pattes de nouveau sur la queue pour recommencer son jeu. Ce n’est pas seulement nos enfants qui n’ont pas le sens de la permanence des objets en bas age. hehehehe! je n’ai pas de besoins de vous dire comment cette histoire finit,… la petite a appris cette journee que ce n’est pas parce que tu ne vois pas ton ennemi qu’il ne te voit pas.
a la prochaine!
la mommy de jersey
D’abord tu nous dis que ton chien est mort et tu nous parles de ta main qui n’est pas morte…il y a des priorités non? qui a empoisonné cette brave bête que je me le fasse comme petit déjeuner? Bon d’accord tu as mal et lui plus. je vais quand même te plaindre un peu pour cela et encore plus pour la perte du chien.
Premier comm depuis que j’ai réussi à me brancher et je te lèchouille depuis la forêt. N’oublie pas d’aller au Yulblog faire un bisou à Sehkmet de ma part (et les autres aussi) et montrer combien cette cruelle blessure doit être douloureuse et que tout le monde va avoir pitié et te plaindre…
Et pour ta maison, bien sur tu es indispensable, mais le ménage ne l’est pas.
Jersey : J’ai trois modèle de ce type sur 2 pattes… » J’achale Môman » – je râle – une minute de paix – « je re-achale môman » – je punis – deux minutes de paix, etc…
C’est beau la patience…mais surtout chez les autres ! 😉
Ben alors ma scrogn, quel appareillage….