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Des mots émerveillent

Scrogn | 17 septembre 2007

C’est vrai, je vous ai laissés tomber… Mais j’ai survécu à :

– un été avec les trois affreux,

– à un épisode canin douloureux ,

- à la visite interminable d’invités-pas-invités (je vous raconterai peut-être un jour, dans un moment d’égarement…). 

 Forte de ma capacité à survivre, je me sens d’humeur à vous conter une fabulette…

Il était une fois, une Maman Scrogn et son petit Crapulet.

Le Crapulet déchiffrait à haute voix un livre pour être sûr d’embêter Maman Scrogn qui tentait désespérement de finir d’écrire une chronique. En plus de buter laborieusement sur certains mots, le Crapulet éprouvait un malin plaisir à demander la signification de termes à portée philosophique (donc inexplicables du point de vue de Maman Scrogn).

– Môôôman ? Ça veut dire quoi  « esprit » ?

Aïe, aïe, aïe… Esprit, genre « il y a un esprit qui rôde dans mon placard »Â  ou alors genre « mon petit voisin fait preuve d’un bon esprit d’équipe » ou bedon genre « ma maman déborde d’esprit » ? Bon, une petite précision s’impose :

– Hum ? Quoi ? Euh… « esprit », dans quel sens ?

– Ben, à l’endroit, voyons !

 Moi et mes questions idiotes…

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Reality show

Scrogn | 6 août 2007

J’attendais… Et j’attendais… Et j’attendais….

J’en ai l’habitude. L’Affreux Jojo est un dur à cuire, type « semelle de botte » avant même de se brûler les ailes devant mon autorité.

Il a une façon de froncer son petit nez, comme j’ai vu son arrière-grand-mère le faire. Croyez-moi, ce n’est pas bon signe. Le sang breton coule dans ses veines et durcit à l’envie son caractère.  Et son caractère fut martelé sur la même enclume que le mien. Nous avons le même poinçon. La forge a fait ses preuves.

Devant un tel énergumène, on se fait d’abord des cheveux. Puis, du mauvais sang. Finalement, une raison.

Comme je suis aussi têtue que lui et que je le connais comme si je l’avais fait (oui, bon, on se comprend…), j’ai cru que la meilleure stratégie se nommait « je-t’aurai-à-l’usure ».

Aussi,  je faisais semblant d’être entièrement absorbée par l’écran (éteint) de mon ordinateur en attendant que l’Affreux Jojo cède enfin. Le sujet de notre étude était assis en tailleur devant un téléviseur (éteint lui itou). D’habitude, il adopte un ton péremptoire pour que la main maternelle allume le poste. Et ainsi se gaver d’émissions pour enfants qui sont censées lui apprendre les rudiments de la vie en société. Notamment les formules de politesse. Celles qui font perdre un temps précieux aux affreux mais qui ont un pouvoir magique à nos yeux, pauvres parents.

Et j’attendais la formule sacrée « Maman, tu allumes la télévision, s’il-te-plaît ? »… Je l’ai attendue longtemps et j’ai eu autre chose :

– Bon, Maman, je fais quoi avec mes yeux maintenant ?

L’évier de la cuisine, étouffé de vaisselle sale, fût obligé de recueillir mon fou-rire, pas même discret. 

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C’est encore moi…

Scrogn | 1 juillet 2007

C’est vrai, je vous ai laissés tomber depuis un bon paquet de temps.

C’est vrai, c’était comme si j’avais les deux mains handicapées. Or, c’est faux : seule ma main gauche fût mâchouillée, et seul mon avant-bras droit était perfusé. Remarquez, quand on fait le bilan, il ne me reste que les membres inférieurs. Quand on sait que je tape déjà comme un pied sans les bobos, ça promet…

Nous allons de suite évacuer le sujet « pas-rigolo » et qui en a intrigué plus d’un : comment-y que Bibi s’est faite ceci.

Vous souvenez-vous de Herr Toutou, celui-là même qui a inspiré une des plus belles réflexions métaphysiques du Crapulet ? Oui, forcément. Ben, le pauvre pitou n’est plus. Je vais vous la faire « short and sweet ». Le mardi 12 juin, notre chien, victime d’une torsion de l’estomac, fût pris plusieurs fois de convulsions atroces, les yeux révulsés. Durant ces crises, il claquait violemment ses mâchoires de façon spasmodique. Et voilà, on y est. Ma main est passée au mauvais moment, au mauvais endroit. Votan (notre danois/dogue allemand) m’a broyé la main sans le vouloir. Il est mort le jour même, après une ultime crise de convulsion. R.I.P. Et il nous manque en titi…

Maintenant le sujet méga-hilarant : ma main.

Pour une spécialiste en sport comme moi (je me suis tout de même obstinée à être LA dernière de mon école en éducation physique durant toutes mes études . Que d’efforts louables et constants pour arriver à une telle perfection dans la nullité !), se voir greffer un gant de baseball à la place de la paluche gauche fut un véritable sacrilège. Et quoi de plus vexant que d’avoir un accessoire sous la en guise de main sans pouvoir s’en servir ? Non mais, sans rire… Vu la surface disponible, être incapable de changer une couche, y’avait de quoi être vexée. Ce que je fis. De façon grandiose.

Aussi, Guinness devait s’occuper de tout. Ce qu’il fit. De façon déplorable.

De joueuse de baseball, je devins nageuse olympique, pour naviguer de pièce en pièce, sans me noyer dans le désordre ambiant. De nageuse olympique, j’ai vogué gaiment vers le championnat de l’apnée de la honte pour fêter les visites de l’infirmière et ses changements-de-pansements-et-mèches-mâdame-vos-blessures-sont-belles-,-ben-vi-on-dirait-du-Van-Gogh-,-j’ai-presque-fini-,-mon-oeil-…-ça-fait-mal-?-à-ton-avis…’Fin bref.

Au moins, cette « mésaventure » m’a permis de réaliser mon fantasme le plus fou de ma période acnéique : être obligée de porter sur moi une console de jeu. Là, je dois avouer que je bluffe et que je fus bluffée. Primo, les boutons dans la figure, je continue de les subir (aarrgghh). Deuxio, j’étais loin de soupçonner qu’on pouvait porter en bandoulière ou autour de la taille (je suis coquette) une pompe d’antibiotique qui injecte dans les veines, à heures fixes, le médicament salutaire. Bon, le tuyau s’est pogné (coincé) dans, à peu près, tout ce qui frôle la taille: chaises, poignées de porte, coins de table, chien, têtes d’affreux, main de mari (petit jeu : cherchez l’erreur). Au moins, ça a fait rigoler les affreux.

Bon, avec cette machine, difficile de battre son record personnel et de pulvériser son dernier score… Mais d’un autre côté, le « game over » avait du chien (décidément). Qui peut se vanter d’avoir un trois tonnes faisant marche arrière au bout de son bras ? 

-Biiiiip-biiiiip-biiiiip-biiiip.

– Oups, chérie, je pense que ta poche d’antibiotique est à changer…

– Meuh non!  Je recule pour éviter le chat…

Pouf-pouf.

Je ne peux pas résister à l’envie de vous mettre une photo de l’appareil et de ses deux complices (le gauche et le droit). Aussi, Mesdames et Messieurs, j’ai l’honneur de vous présenter mes paluches, version babord (enfin dégonflée mais pas plus efficace, avec deux nerfs crapoutés et un tendon  scrappé ) et tribord (aujourd’hui, sans son poisson pilote blindé d’antibiotiques).

Grâce à tout ça : 

– j’ai appris à aimé ma main gauche

– j’ai des ongles écoeurants sur la-dite papatte.

-après tant de jours sans faire grand-chose dans notre maison, j’ai cette douce et jouissive impression d’être indispensable…

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La débarque (la dégringolade)

Scrogn | 15 juin 2007

Pour ceux qui n’ont pas encore bien cerné l’Affreux Jojo, sachez que c’est tout un cauchemar poème. Notre deuxième petit bonhomme, âgé de quatre ans, a hissé l’art de la « casse-pied-tude » au sommet de sa gloire. Et le sommet en question, c’est l’Everest… Au minimum…

Il inaugure royalement sa journée en galopant comme un bison exaspéré, sautant comme un éléphant excédé et beuglant comme un taureau furieux, dans son champ de bataille sa chambre. Forcément, au bout de vingt minutes d’un tel traitement, Pôpa et Môman exhibent les orteils hors de leur lit. On ne peut pas dire qu’ils remporteront le premier prix de la bonne humeur… Dame!  À six heures du matin tous les jours de la semaine, samedi/dimanche compris…

Mais l’Affreux Jojo s’en fout. Il vit sa vie. Et le reste suivra son cours avec, malgré, derrière, devant, contre lui… Tous les parents veulent accompagner leur progéniture jusqu’au bout de leurs doigts. La mienne, de progéniture, en la personne de l’Affreux Jojo, a déployé ses ailes en même temps qu’il a poussé son premier cri.

Outre son côté « ménagerie », l’Affreux Jojo est un estomac sur pattes. Il est obsédé par la bouffe. Il est obnubilé par la nourriture. Il ne survit, si j’en crois ses râles déchirants, que grâce au (et dans l’espoir du)  prochain repas. Ainsi, après s’être gavé de gruau à sept heures du matin,  Môssieur Jojo entame sa litanie favorite, moins de soixante minutes plus tard :

– On va manger, là ? Hey, Môman, on va manger, là ? Je meurs de faim !!!!

Jusqu’à son arrimage officiel à table, la serviette hissée autour de son cou, sa fourchette cinglant l’air pour se venger des aiguilles du temps qui n’ont pas vogué assez vite vers le cap de midi…. Après, on remet ça jusqu’au repas suivant.

Mais il serait franchement réducteur de définir l’Affreux Jojo comme étant uniquement un tube digestif râleur. Il y a aussi ses conneries bêtises. Après chaque découverte d’un de ses exploits, je m’accroche désespérément à la douce espérance qu’un jour, j’en rirai. C’est ma bouée de sauvetage, voyez ? Je passerai sous silence (enfin, ça reste à voir…) son tartinage consciencieux de sa fenêtre. Son complice ? Le dentifrice. Je tairai son ambition folle de créer la plus grosse flaque d’urine du monde, sur le tapis de bain. Je ne vous raconterai pas ses fouillages de poubelle pour s’assurer que la canette de soda, coincée entre une couche de son jeune frère et le cimetière de notre cendrier, est bien vide. Je ne dirai rien de sa volonté farouche de se passer des consignes les plus élémentaires de sécurité…

Ah, non, merde, c’est justement l’objet de mon billet….

Affirmer de Guinness et Bibi lui ont interdit un million de fois de descendre ses affaires au salon, lui ont fait la morale sur la nécessité de tenir la rampe d’escalier pour gravir ou dévaler les marches reviendrait à racler, poncer, creuser le plancher de nos statistiques les plus pessimistes. Je parierai plutôt sur le « milliard de fois », au bas mot. Mais bon, on est un Affreux Jojo, ou bedon, on ne l’est pô. LUI, il l’est en mautadit, et sans faire semblant, en plus…

Les bras chargés de jouets, l’Affreux Jojo a entrepris de rejoindre sa chère génétrice au rez-de-chaussée. Dans mon souvenir, il a eu le temps de crier, d’en haut :  » Môman, on… » avant qu’un bruit atroce ne me fasse tourner la tête. Chboing, paf, paf, chboing, paf… Mon fils venait de rater une marche. Et j’ai tout vu au ralenti. Ce fut horriblement interminable et interminablement horrible. Je serais incapable de vous dire ce que j’ai fait. Tout ce dont je me souviens, c’est que des pensées angoissées ont pris mon coeur en otage :

– NOOOOOOOOOOONNNN !!! Mon bébé, mon amour, mon chéri, mon tout petit ! NOOOOOOOONNNNN !!! Pas lui, pas lui, pas lui !!! Faites qu’il n’ait rien, je vous en supplie, JE VOUS EN SUPPLIE !!!!

En bas des escaliers, je l’ai pris dans mes bras, et l’ai observé sur toutes ses coutures, en sanglotant comme une malade.

Et maintenant, la chute de la chute :

– On va manger, là ? Hey, Môman, on va manger, là ? Je meurs de faim !!!!

On est un Affreux Jojo ou on ne l’est pas…

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La fête des merdes

Scrogn | 14 mai 2007

Non, mais sérieusement…. Sérieusement, entre nous… Sérieusement… Existe-t-il un autre jour dans l’année (exception faite des 364 autres, voire 365 quand on est dans nos bons moments) durant lequel vous vous dites que vous avez presque beaucoup de chance d’avoir des affreux que celui (« le jour », pour ceux qui ont raté le début) de la fête des mères ?

Vous savez ? Ce jour béni entre tous, dignement souligné par la maîtresse d’école de vos enfants, laquelle, pour une raison non encore élucidée décide de se venger sur vous. Personnellement, je pense me souvenir avoir salué avec toute la déférence dont j’étais capable à 7h45 du matin, cette brave représentante de l’enseignement.

Alors, pourquoi tant de haine ? Que cherche-t-elle à prouver ? Que ce n’était rien de les porter à m’en rendre malade tous ces mois, de les avoir pondus en me ridiculisant définitivement les foufounes à l’air (et autres choses inavouables), de m’être levée toutes ces nuits en me cognant contre ces meubles réels et fictifs (ch’uis fortiche tout de même), de m’être faite les ongles – versant nord- avec le contenu de couches cacateuses à souhait ? Je passerai sous silence tout le reste (pour l’instant). L’esprit humain ne supporterait de connaître, en un seul coup, tous ces tombereaux d’horreur.

Ainsi, je me suis levée ce dimanche matin, après quatre heures de doux sommeil  (la scrogneugneuse inc. recevait la veille), me souvenant vaguement de l’emplacement de ma cafetière bénie, tout en ayant résolument enterrée sous des tonnes de lingettes souillées cette date fatidique.

Sans aucune pitié pour leur épave maternelle, les affreux me sont tombés dessus (précisément entre la salle à manger et ma tasse à café) avec, entre leurs mains, ce que je redoutais le plus : leurs cadeaux…

Quand je fais le bilan de ces dernières années, j’ai déjà eu :

– un bouquet pas frais-frais de pissenlits,

– un vide-poche en pâte à sel informe peint en bleu avec des paillettes,

– une vague silhouette dauphin en bois avec des « spots » de paillettes (la fin du stock de la dernière fois) et une pince à linge aimantée collée derrière, histoire d’avoir sous le nez tous les futurs jours de martyr de congé scolaire, sur la porte de notre réfrigérateur,

– une chose innommable, de couleur indéterminable, indescriptible dans son ensemble, et dont je cherche encore la sombre utilité (les maîtresses d’école sont assez vicieuses en ce domaine).

Cette année, je n’ai pas eu à me plaindre du Crapulet. Les dégâts se sont gentiment résumés à un dessin d’un fleur… qui semblait souffrir à mort d’être sur le papier.

Youpi.

Mais, lors de ces moments cruciaux, comment honorer son contrat d’éducatrice tout en laissant libre cours à mon amour primaire de môman ?

Rassurez-vous, depuis le temps j’ai un discours parfaitement rôdé.

– Oh ! Mon chéri ! C’est génial ! (évitez les compliments hypocrites du style « c’est beau », vous risquez d’éradiquer à tout jamais le moindre soupçon de bon goût chez vos mouflets).

– Oh ! Mon amour ! C’est adorable d’avoir pensé à la fête des mères ! (soulignez bien la date particulière… Sinon, vous aurez à subir ce type d’assaut quotidiennement).

-Oh ! Mon ange ! Quelle surprise ! (même si ça fait deux semaines qu’il vous décrit, par le menu, la nature de son foutu magnifique cadeau avec force de clins d’oeil et des « chut ! C’est un secret ! « ).

Pour conclure ma diatribe, je vous lance un appel vibrant, vous, mères de la terre (faut commencer petit…). Unissons-nous et créons… une maudite fête des maîtresses. Histoire qu’on rigole un peu…

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