Scrogn Blog

Un blog scrogneugneu pour les scrogneugneux (parce qu'on le vaut bien)
  • rss
  • Home
  • Scrogniculum vitae
    • Les autres protagonistes
  • Contacts
  • Les autres protagonistes

Mise au point

Scrogn | 12 février 2007

 » Grumpy, on ne met pas ses doigts dans la prise électrique »

 » Affeux Jojo, on ne joue pas à cache-cache dans le congélateur  »

 » Crapulet, on ne court pas en chaussettes sur le plancher de bois franc avec un couteau dans la bouche »

Qui a dit que la vie d’une mère au foyer était morne et plate ?

Comments
1 Comment »
Categories
Ma vie - leurs oeuvres
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

Les fleurs pis le vase

Scrogn | 5 février 2007

Premier point à prendre en compte : Ça va bientôt faire dix ans que nous sommes mariés, Guinness et moi. Dix ans avec beaucoup de hauts, rarement des bas et pas mal de chaussettes (rapport aux bas).

Deuxième point à prendre en compte : J’adooooooooore les fleurs. Je n’ai pas la main verte (on m’appelle « l’Attila des plates-bandes » ) et que même, j’arrive à faire crever mes plantes vertes (Scrogn alias « l’Attila des plates-bandes et de tout ce qui est censé pousser » ), et les mauvaises herbes juste en les regardant… d’où mon surnom de « l’Attila des plates-bandes et de tout ce qui censé pousser mais attention, version écolo ».

Troisième point à prendre en compte : Les rares fois où notre couple souffre de strabisme divergent côté opinion, Guinness se fait pardonner en m’offrant un joli bouquet avec des alstroemerias dedans (vu qu’il est toujours dans son tort).

Ça, c’était pour le contexte. Passons maintenant au petit événement…

Un soir que je tentais de faire comprendre à ma progéniture mon statut de « reine-mère » en leur intimant l’ordre de ranger leurs chambres avant le souper, Guinness est rentré dans ses pénates avec des fleurs à la main, et un sourire adorablement niaiseux sur sa figure.

« Ben, pourquoi tu m’offres un bouquet ? On ne s’est pas disputé que je saches ? »

 » Euh, non, on ne s’est pas disputé. Je voulais juste te faire plaisir, comme ça. »

 » Bon, alors, c’est que tu as fait une bêtise… »

« Mais non, voyons ! « Â 

 » Eh ! Oh ! En dix ans de mariage, c’est la première fois que tu m’offres un truc sans raison… Tu as accepté une mutation dans le Nunavut ?  »

 » Non, je… »

 » Tu as vidé le compte en banque pour t’offrir une autre foutue montre ?  »

 » Non, j’ai… »

 » MAIS QU’EST-CE QUE TU AS ENCORE FAIT ???  »

 » MAIS RIEN !!!  »

 » Ayé, tu ne m’aimes plus ? »

 » TU M’EMMERDES !!! QU’EST-CE QUE TU PEUX ÊTRE CHIANTE !!! »

Oups, Guinness est vraiment fâché. Il ne me restait plus qu’une chose à faire : mettre en place le plan d’urgence… Je fondis donc en larmes torrentielles…

 » OUIN !!! Je sens bien que tu ne m’aimes plus ! La preuve, c’est que tu m’engueules alors que moi, je m’inquiète de tes sentiments ! Je t’aime tant, MOI ! »

S’en suivir de gros sanglots bien hoqueteux et un splendide air de martyr, spécialité de la maison. Guinness, tout déconfit, aurait voulu disparaître dans les entrailles de la cave, lui et son cadeau.

Par acquis de conscience, je lui ai fait la tête toute la soirée. Pour se faire pardonner, Guinness est revenu du boulot le lendemain avec un autre bouquet de fleurs… avec des alstroemerias dedans…

Non, mais…

Comments
5 Comments »
Categories
Ma vie - leurs oeuvres
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

Le chien aboie, la caravane passe

Scrogn | 1 février 2007

« Môman-an-an ? » fit le Crapulet avec la petite montagne russe dans la voix à la fin du mot.

« Hum ? »

« Môman-an-an ? Môman-an-an ? Hey ! Môman-an-an ?  »

M’arrachant difficilement à la pleine béatitude que me procure le repassage (beurk !), je me retournai vers l’aîné de mes affreux :

« Voui, quoi ? »

« J’peux te poser une question ? »

 » Oh non, pas encore … Mais bien sûr, mon chéri ! »

J’avais refoulé bien vite la première réplique qui me venait à l’esprit tout au fond de ma corbeille à linge, avec quelque chose qui ressemblait à un sentiment sourd de culpabilité. Mais que voulez-vous ! Mon mouflet a le don de dégoter des interrogations plus farfelues les unes que les autres… Et jamais au bon moment (bien évidemment)… Et jamais à la bonne personne (par « bonne personne, j’entends « Guinness »)… Et en plus, il fait répéter…

Bref, j’eus un mal incroyable à m’extirper de la douce quiétude de mon foutu fer à repasser pour faire face, résolument, au sphinx du salon…

 » Môman-an-an ? J’peux te poser une question ?  » (ben, tiens, quand je disais qu’il radotait…)

 » Voui, voui, mon amour, vas-y. »

« Est-ce que les chiens, ça pète ? »

Kouik… Ah ben, mon neurone venait de se faire hara kiri (bien que « seppuku » soit moins argotique…). Péniblement, mon regard rampa vers la carpette en poil qui nous sert de clébard. Herr Toutou, l’Apollon des chiens, qu’ils disaient dans les livres spécialisés, est un danois (dogue allemand) con comme ses pattes, craquant, baveux, viscéralement attaché à ses patrons, d’une efficacité à toute épreuve face aux colporteurs de tout crin et visiteurs indésirables…. et pantouflard, non pas à ses heures mais jour et nuit… Sauf si la moppe (le chat) décide d’entamer une course sous son museau (aarrggghhh !!! mon plancher de bois franc !)…

Pour l’instant (et comme d’habitude), Herr toutou roupillait, lové sur lui-même comme une brioche Pillsbury, sur son coussin géant (vu la bestiole). Et en plus, il ronflait, c’te niaiseux… Bon, aucune aide était à attendre de ce côté-là. Sale lâcheur !

Avec désespoir, je tentais de me remémorer mes cours de biologie :

 » Ben ouais, comme tous les êtres vivants « Â Est-ce qu’une fleur pète ? Un arbre pète ? Pas sûre, moé…

 » Ben ouais, comme tous les animaux  » Est-ce qu’une coccinelle a des gaz ? Et les serpents ? Et les outardes ? J’sais-tu, moé ?

« Ben ouais, comme tous les mammifères  » Ben voyons ! C’est bien connu, les femmes sont parfaites ! Or, les femmes sont des mammifères… Pis, si c’était pour m’embarquer (et m’enfarger ) sur la définition de « mammifère » (planches anatomiques à l’appui), franchement… J’avais mon repassage à finir !

 » Euh… Oui… Pourquoi ? »

 » Ben alors, pourquoi il a le nez contre ses fesses ? »

« … »

La vérité sort de la bouche des enfants… ou de sous la queue du chien…

Comments
7 Comments »
Categories
Ma vie - leurs oeuvres
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

La toune de l’affreux Jojo

Scrogn | 24 janvier 2007

J’étais à l’affût du moindre borborygme de mon esprit pour nourrir mon petit blog à moi. « Borborygme » : ça, c’est un mot sympa… Mais à l’écrire de tête…J’ai comme un doute sur son orthographe, là… Et le dictionnaire se trouve à des années-lumière de mon canapé… Et aucun affreux sous la main pour me servir d’esclave… Oh pis merde ! Tant pis, je le laisse écrit ainsi.

Je disais donc que j’étais à l’affût du moindre borborygme… je rajouterais bien un « r » pour voir : borborrygme. Mouais, bof…

En gros, je me triturais la cervelle pour vous pondre une petite idiotie, à vous, chers deux lecteurs (dont l’un est Guinness et l’autre certainement quelqu’un qui s’est paumé sur la toile).

Rien ne venait faire frissonner mes boudins digitaux ou mon neurone unique et préféré (sauf le mot « bhorborrygme »… les « h » sont à la mode, cette année). Résignée, je laissais mon esprit vagabonder çà et là. Traduction pour le metteur en scène : Scrogn a l’air aussi vive du ciboulot qu’une vielle tête de cochon sur l’étal d’une boucherie (le persil dans le museau en moins)

Lorsque, mon oreille distraite saisit une douce mélopée. L’affreux Jojo chantait dans sa chambre ( Ça doit être « bhorborrigme », les « y », ça fait snob).

Chez nous, nous avons deux types de chanteurs :

– ceux qui chantent fort, faux et tout le temps (Guinness et le Crapulet). Encore que là, existe une sous-catégorie. L’une (Guinness) adooooooooore gueuler une mélodie difficilement reconnaissable (mais à la longue, les oreilles devinent l’origine du massacre) avec les paroles d’une autre chanson. La seconde catégorie (le Crapulet), avec une assurance qui frise l’inconscience, entonne les ritournelles sans qu’aucune (je dis bien AUCUNE) note soit dans le ton.

– ceux qui chantent avec un volume normal, pas pire et quasiment jamais (L’affreux Jojo et la tête de cochon de l’étal de boucherie sans le persil dans le museau)

Et le Grumpy, me direz-vous, qu’en est-il ? Ben, pour l’instant, il semble résigné à supporter les meuglements de son géniteur…( « bhaurbaurrigme » peut-être ?) 

Bref, la petite voix angélique du deuxième fiston s’écoulait de sa chambre, fraîche et pleine de grâce. Une jolie mélodie inventée par lui, cristalline et pure, de quoi faire pâlir les triolets du rossignol. Une bouffée d’orgueil maternel vint gonfler mon coeur attendri….

…C’est bon, vous avez gagné ! J’va aller voir comment ça s’écrit « bhaurbaurrigmeux », mautadit !.. C’est bon, poussez pas ! A… B… BI… BO… Ayé, je l’ai ! B-O-R-B-O-R-Y-G-M-E… Ah, ouais… J’avais donc raison dès le début… Et meeeeeeeeeeeeeeerde….

Revenons aux sons sublimes qui s’enroulaient délicieusement le long de la rampe d’escalier. Que c’est émouvant une voix d’enfant ! Je me voyais déjà supplier à genoux la maîtrise de petits chanteurs du Mont-Royal d’accueillir en son sein, ce petit chérubin qui est le mien, comme le fut mon frère en son temps. Je sentais, bouleversée, toute l’âme innocente s’exprimer… Jusqu’à ce que je saisisse les paroles de sa chansonette :

 » Merde, merde, merde, merde,meeeeeeerde, merdeeeeeeeeee, merde, merde, merdeeeeeeeeeeee… »

Mais qui lui a appris ce mot ? C’est pô moi, merde !

 

 

Comments
6 Comments »
Categories
Ma vie - leurs oeuvres
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

Newton et ma pomme

Scrogn | 23 janvier 2007

Inénarrable…

…

…

Bon, parce que c’est vous, je veux bien faire un effort. Pis, attachez vot’ tuque,  c’est que du SCIEN-TI-FI-QUE:

Entamons gaiement notre démonstration désastreuse par le principe du « et-si-je-faisais-un-peu-de-place-sur-mon-comptoir », ce, combiné avec le vecteur « merde-la-poubelle-est-pleine » et l’inconnue « que-vais-je-faire-du-sac-déjà-plein ». N’oublions pas la constante « Scrogn-a-toujours-des-idées-de-génie » et la variable « mais-elle-devrait-réfléchir-un-poil-avant-de-faire-quoi-que-ce-soit ». Bref, tous les ingrédients sont en place. Plutôt que de saisir le problème à bras-le-corps et descendre la partie des vidanges dûment empaquetée à la cave, Bibi se lance dans une expérience douteuse : mettre des bouteilles par-terre, à côté de sacs emplis à craquer de cochoncetés. Une vraie photo de famille.

Puis, elle veut démontrer la théorie du « si-je-mets-ça-part-terre-ça-tombera-pas-plus-bas ». Qu’on se mette d’accord illico: tout dépend du « Ã§a ». Car, si « Ã§a »=déchet, il ne tombe pas plus bas (à moins que, mût par un élan suicidaire, il tente d’acidifier suffisamment le sol de ma cuisine pour s’écraser dans le sous-sol, tendance dépressive encore rarement remarquée chez les sacs poubelle selon les dernières études consacrées). Mais si « Ã§a » = moé, alors tout est possible… Surtout le pire…

Dans le fraction de seconde qui sépare ma tronche d’éternelle rigolote aigrie du sol sinistrement hilarant, je ne revis point toute ma vie défiler en haute couture. Nan. Je fus nettement plus prosaïque. Prosaïque à m’en décevoir moi-même :

« Ma cuisine est vraiment dégoûtante »

« Faudrait que je la fasse à fond plus souvent »

« Surtout le sol… »

« C’est dingue ! On dirait un musée des horreurs »

 » Les traces de chaussons de Guinness…. »

 » Il m’énarve à ne pas mettre des godasses pour aller dehors ! »

 » Les empreintes des papattes de Herr Pitou…  »

 » Et un peu de sa bave itou…  »

 » Je devrais mettre sa gamelle dans la cave…  »

 » Moui, mais ça ne règle pas les traces de papattes… Des chaussons pour lui aussi ? »

 » Tiens ! Les petits pois que les affreux ont semés, ce midi !  »

 » Faudrait que je leurs explique certaines choses sur l’agriculture…  »

 » Bon, pour le sol, inutile de m’énerver, il ne reste pas potable une heure entière. »

 » Je devrais p’têt le lessiver le soir avant le dodo, histoire de pulvériser son record de longévité immaculée… »

 » Woua ! huit d’heures d’affilée tout propre !  »

 » Je relèverai la nuit pour l’admirer !  »

 » Ah ! Ben, v’là aut’chose… »

Car c’est alors qu’un miracle survint. Un miracle fulgurant, celui qui ferait mentir Newton lui-même. Le bougre avait pondu les principes suivants :

  • plus un corps a une masse importante (C’est sympa pour moi), plus il exercera une attraction sur un autre corps ; (voilà ce qui explique mon succès)
  • plus les objets sont éloignés moins ils s’attirent ; (en l’occurrence, ça reste à vérifier)
  • l’accélération que subit un objet à cause de la gravitation est indépendante de sa masse.(chépa, j’avais oublié de déclencher le minuteur et de me peser) 

C’est la gravitation universelle (Murmures admiratifs de la foule). Sauf que cet idiot avait oublié un détail : si, en cours de route, un obstacle se trouve entre le point A (le départ) et le point B (l’arrivée), la descente aux enfers s’octroie une petite pause. Et cet obstacle rédempteur fut justement un sac poubelle, bourré d’immondices salissantes, coupantes, puantes, gluantes (mais je ne suis pas sûre de l’ordre).

Joie de courte durée, ma chute n’avait pas dit son dernier mot. C’est reparti, mon kiki :

« Où est-ce que j’en étais »

 » Ah ! Voui !

 » Me relever la nuit pour admirer mon beau carrelage, roi des carrelages, que j’aime ta propreté. »

 » D’un autre côté, si je me relève, je ne pourrai résister à l’envie d’aller faire un tour du côté des affreux…  »

 » Et résultat, je serai crevée le lendemain matin…  »

 » Bof ! De tout façon, chui toujours crevée…  »

 » Bon, alors, à creuser comme idée !  »

Paf ! Ayé ! On est arrivé ! Tout le monde descend ! Murphy a encore triomphé.

Aïe, bobo…

Comments
2 Comments »
Categories
Ma vie - leurs oeuvres
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

« Previous Entries Next Entries »

Derniers billets

  • L’Affeux-Jojo fait son malin
  • C’est fini
  • Soupe à la grimace
  • L’Affreux-Jojo à fleur de pot
  • Les corvées du Grumpy
  • Pauvre Jude
  • La fête des merdes (encore une)
  • J’écris ton nom
  • Le douanier et la renarde
  • Grumpy, artiste incompris
  • Je vous fais un dessin ?
  • Grumpy nous emballe
  • L’affreux petit lexique
  • Bienvenue au club
  • Que pouic

Commentaires

  • Scrogn dans L’Affeux-Jojo fait son malin
  • SekhmetDesign dans L’Affeux-Jojo fait son malin
  • Scrogn dans L’Affeux-Jojo fait son malin
  • Jean-Philippe dans L’Affeux-Jojo fait son malin
  • Scrogn dans C’est fini
  • Zohra dans C’est fini
  • Petitou dans Pauvre Jude
  • Zohra dans J’écris ton nom
  • Scrogn dans Grumpy, artiste incompris
  • Cécile - Une quadra dans Grumpy, artiste incompris
  • Scrogn dans Grumpy nous emballe
  • Zohra dans Grumpy nous emballe
  • Zohra dans Contacts
  • Isabelle dans Contacts
  • Scrogn dans Contacts

Archives

Chums Scrogneugneux

  • Chroniques d'une mère indigne
  • De quoi aimer ses vieux meubles IKÉA
  • Elise Gravel – poil aux aisselles
  • Immigrer.com
  • La Grenouille Givrée
  • Le Blogue de Pluche
  • Mes drôles de zèbres
  • Montréal à moi

D'autres Scrogneugneux intéressants

  • Apinpelusafac
  • Blog Story
  • Carnet de Sophie Imbeault
  • Crocomickey
  • Il chante peut-être mal mais il distribue des notes
  • Le blogue collectif des Écureuils
  • Le Moukmouk (nounours pour les intimes)
  • Mr. X
  • Notre petite vie (presque) bien tranquille
  • On ne s’endort pas sur ses lauriers.
  • Sekhmet Design
  • Trains et pissenlits
  • Ze Canada
rss Comments rss valid xhtml 1.1 design by jide powered by Wordpress get firefox