La tirelire humaine
Scrogn | 16 novembre 2008On est Affreux Jojo ou bedon on ne l’est pas. Ce postulat fût de nombreuses fois exposé et prouvé dans ces lignes. Nous ne reviendrons pas dessus. Ou plutôt si. On en revient et pas qu’un peu. Car, voyez-vous, un Affreux Jojo, ça se mérite. Et pas de bol, c’est tombé sur nous.
L’Affreux Jojo bouffe, se bâfre, ingurgite tout sauf les bons conseils parentaux. J’ai déjà fait état de ses capacités indécentes à nettoyer le contenu de ses assiettes. Mais pourquoi-ti donc rester à ce niveau bassement raisonnable ? L’Affreux Jojo n’a point de limite, contrairement à notre patience.
Donc, un matin de dimanche, alors que Guinness et moi savourions un café en amoureux pour fêter notre grasse matinée à 6h00 AM (et encore, on venait de passer à l’heure d’hiver), un grand cri réjoui et Crapuletique vint troubler les volutes réconfortantes de nos tasses :
– Môman, Pôpa, l’Affreux Jojo a avalé des pièces de monnaie !!! Mouhahahaha !!!
Gné, me direz-vous. Arg, vous répondrai-je. Vous avez bien lu. Notre numéro 2 venait de tapisser son estomac de quelques sous récoltés pour une oeuvre de charité imposée par l’école. Son esprit, altruiste au possible et impossible au demeurant, avait émis l’idée saugrenue de rapporter sa fortune propre. Donc lavée grâce à la lessive de sa salive. Et, tant qu’à faire en cycle complet. Alors gloups…
Un Affreux Jojo, ça se mérite et surtout, ça se paie.
C’est bizarre, cela me rappelle quelque chose que j’ai vécu il n’y a pas longtemps…
Tu les as récupérées ?