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L’Affreux-Jojo se livre

Scrogn | 22 juillet 2011

Ah, les vacances d’été ! Un bonheur sans égal, une joie indescriptible, une allégresse divine. Pour les affreux…

Ah, les vacances d’été ! Des maux de tête épouvantables, une angoisse profonde, des arbitrages douloureux. Pour une maman…

C’était sans compter le sadisme brut, la vengeance mijotante, la méchanceté galopante d’une Scrogneugneuse.

Comme notre Affreux Jojo renâcle à l’idée même de la lecture et se complaît dans la mare stagnante du « j’m’ennuie » (refrain berçant les tâches ménagères d’une mère pognée (« pogné » venant du français « poigne » ) avec des affreux incapables de briquer correctement l’argenterie que nous n’avons pas), mon esprit pervers lui a, bien entendu, (ma phrase qui fait un paragraphe est presque terminé) intimé l’ordre de bouquiner (vous avez réussi à vous retrouver avec toutes ces parenthèses ? Oui ? Bravo ! Avancez de trois cases).

Nous en étions donc au choix de lecture pour l’Affreux Jojo (honnêtement je n’en suis pas sûre, je suis perdue avec toutes ces parenthèses) . Histoire d’enrichir son vocabulaire quand il se plaint.

Du Jules Verne, ça c’est bon. Ça devrait lui plaire. Bon. Lequel ? De la terre à la lune. Bon titre, bonne histoire, bonne réputation.

Histoire d’encourager l’affreux numéro deux, je lui ai demandé de me faire un résumé de sa lecture quotidienne, chaque soir, tandis que je débarrassais notre lave-vaisselle.

Bon…

D’accord…

Je ne me souvenais pas du tout trop de l’histoire.  » De la terre à la lune » est un livre que j’ai lu quand j’avais 7 ou 8 ans (pardon, mon vieux Jules ! ).

Mais quand même…

Le premier soir : aucun problème. Un résumé d’un début classique d’un Jules Verne (dans mes souvenirs affreusement flous).

Le deuxième soir : petit soupçon. Le résumé de l’Affreux Jojo me semblait faible, malgré mon oreille distraite. Ça puait l’embrouille.

Le troisième soir : comment dire. À vous de juger :

Scrogn : Donc, que se passe-t-il à ce moment-là ?

L’Affreux Jojo : Ben là, grosse panique pour tout le monde !

Scrogn : Aaarrgghhh ! (merci à tous ceux qui remarqueront ma propension naturelle au renforcement positif). Et comment le héros s’en est-il sorti ?

L’Affreux Jojo : Ben, il a envoyé un e-mail.

Un petit truc me dit que l’Affreux Jojo a triché.

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La carotte et le bâton

Scrogn | 16 juin 2011

Je me rends compte à mon grand dam (et petite monsieur) que Guinness n’a pas la place qu’il mérite dans mes billets. Vraiment. J’ai passé sous silence nombre des truculentes réparties de mon homme à mon encontre. Je me demande bien pourquoi.

Pouf, pouf…

Comme j’en ai pas mal sous le coude, je vais, de ce pas, vider un tout petit peu mon sac (qui n’est pas un Vuitton).

Sachez, ô lecteurs adorés, que certaines corvées tâches me semblent limite insurmontables tandis que d’autres ne me dérangent guère, voire même me plaisent presque. Je me demande bien pourquoi.

Pouf, pouf…

Ainsi mes sourcils divinement bien épilés ne se fronceront point à l’idée :
– éplucher de l’ail,
– donner un coup de balai dans la cuisine,
– …
– ah ben c’est tout, en fait.

Par contre, toute ma figure se crispera dans une grimace immonde si je dois :
– laver les vitres,
– repasser des draps,
– récurer la %/*&@ de baignoire du rez-de-chaussée,
– recoudre un bouton,
– nettoyer le réfrigérateur,
– lessiver les murs,
– et, bizarrement, râper les carottes.

Non pas que ces travaux ne profitent jamais de mon doux savoir-faire, mais j’ai l’incroyable don de les dégueuler déléguer à d’autres. Surtout s’il s’agit de râper les carottes (pas les éplucher, hein !). Surtout à Guinness. Je me demande bien pourquoi.

Pouf, pouf…

C’est ainsi qu’un soir, me pourléchant d’avance à l’idée d’une succulente salade de ces apiacées, j’ai quémandé l’aide de mon pouxxx. ‘Tention, ça va aller vite.

Scrogn : Amour de ma vie, cauchemar de mes nuits, pourrais-tu râper ces racines qui me narguent délicieusement?

Guinness : Bien sûr, chère femme parfaite en tout (c’est à peu près ce qu’il a dit) !

Scrogn : Génial. Seulement, je ne peux pas les éplucher tout de suite. Je finis de débarrasser/barrasser (ben quoi ? L’inverse de « débarraser », c’est bien « barasser », non ?).

Guinness : Aucun problème. Je râpe les carottes et ensuite tu les épluches.

J’aurais dû me méfier. Je me demande bien pourquoi.

Pouf, pouf…

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Les règles du « je »

Scrogn | 30 avril 2011

Si vous êtes parent (ça marche aussi si vous êtes « collègue de travail », « copain de classe », « invité à une fête de famille », « convive à un repas entre amis » ou, tout simplement « marié »), il est une chose hilarante à vivre : faire semblant d’être complètement absorbé par une tâche (dans l’ordre : « téléchargement d’un gros fichier « , « je suis où sur la photo des anciens élèves ? » , « je suis invité par la mariée ou par le marié ? », « attends, je télécharge ma dernière appli de mon I-Phone 4 ! », « Alors, aujourd’hui, j’ai fait… ») pour jouer les espions.

Je sais. C’est aussi lâche que de faire croire au père Noël à des affreux. Mais en attendant, je on bénéficie de la pax romana. Et on peut observer.

Donc, observons tous en coeur.

Ce jour-là, je tentais désespérément de re-marier des chaussettes. Que voulez-vous ! Je suis pour la paix des ménages et pour les paires dans mon ménage. Toutes les personnes normalement constituées savent de quoi je parle. Pour les autres, soit vous êtes unijambiste, soit vous êtes magicien. J’avais les affreux assis autour de la table de la salle à manger, prêts à chialer autant que les nuages dans le ciel. Ça sentait la crise…

Le Crapulet : Bon, on joue à « devine-à-quoi-je-pense  » ?

L’Affreux-Jojo : Ouais !

Grumpy : Gné ?

Le Crapulet : Grumpy, c’est à toi de commencer. Tu as quelque chose en tête ?

Grumpy : Ouiiiiii !!!

Ricanements des aînés.

L’Affreux-Jojo : On peut y aller ?

Grumpy : Ouiiiiiiiiii !!!!!!!

Le Crapulet : Tu es sûr ?

Grumpy : Ouiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!

Le Crapulet et l’Affreux-Jojo (en parfaite harmonie) : Tu penses à quoi ?

Grumpy : À la cabane à sucre !

Ricanements des aînés (bis).

Le Crapulet : Allez ! On recommence. Tu as bien compris que c’est à NOUS de deviner ce que tu penses et pas à TOI de nous dire tout de suite ce à quoi tu penses ?

Grumpy : Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

L’Affreux-Jojo : Tu es sûr ?

Grumpy : Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ricanements des aînés (ter).

À ce stade, j’ai bien essayé de me racler la gorge pour y mettre le holà mais, au même moment, les chats ont miaulé, le chien a grogné, le four a sonné et mon fer à repasser a gémi de déshydratation.

Le Crapulet et l’Affreux-Jojo (en parfaite harmonie) : Tu penses à quoi ?

Grumpy : À la cabane à sucre !

Hurlements de rire des affreux…

Et de leur mère.

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Rectitude langagière

Scrogn | 28 mars 2011

Un samedi matin, vers six heures du matin. Toute la maisonnée est calme. Toute ? Non ! Trois irréductibles affreux résistent encore et toujours aux consignes. Et la vie n’est pas facile pour les parents de la chambre retranchée…

Les yeux rivés au plafond, les oreilles clouées par l’oreiller (défense risible, s’il en est), les mains scotchées aux draps, les géniteurs subissent les efforts naturels de leur progéniture pour pourrir le sommeil parental. On dit que les murs ont des oreilles. À entendre les hurlements des affreux, je pencherais plutôt pour des haut-parleurs. Les traîtres.

Ainsi donc, nous nous sommes je me suis extirpée du lit une demi-heure après le début des hostilités, Guinness faisant le sourd comme à son habitude ayant un sommeil BEAUCOUP PLUS LOURD QUE LE MIEN ( je t’ai réveillé, mon chéri ? Oui ? Oh ! Pardon…).

C’est d’un pas très LOURD et PESANT (j’ai troublé ton sommeil mon trésor ? Je te prie de me m’excuser…) que je suis allée quérir mes trois litres ma tasse de café, après avoir rappelé aux affreux que LEUR PAPA AVAIT BESOIN DE SILENCE POUR DORMIR (tu m’as entendue, mon amour ? Désolée…).

Cuvant d’un oeil distrait ma dose de caféine devant mon ordinateur, j’ai repris conscience une heure après, quand le Crapulet, au beau milieu des escaliers, m’a posé une question cruciale (pour lui) :

Le Crapulet : Maman, c’est vrai que notre famille est aux quatre coins du monde ?

Scrogn, flirtant avec mauvaise humeur (qui l’eût cru) : Et ta soeur ?

Le Crapulet, déconcerté : Ben, j’en ai pas.

Scrogn, fiancée avec l’agacement : Tu es bien perspicace, ce matin.

Le Crapulet, troublé : Mais Papa ne s’appelle pas « Spicace », voyons !

Scrogn, mariée avec l’irritation : Si on en revenait à ta question du jour ?

Le Crapulet, désorienté : Mais il fait encore nuit, dehors !

Scrogn, en couple avec l’énervement : JE SAIS !!! Tu demandais donc si nous avions de la famille aux quatre coins du monde, c’est bien ça ? La réponse est non.

Le Crapulet, ahuri : Comment ça ? Je pensais que nous avions de la famille en Europe, en Asie, en Afrique, en Océanie et en Amérique bien sûr.

Scrogn, amoureuse de la colère : Parmi les nombreux cadeaux que nous t’avons offerts ce Noël, il n’y avait pas un globe terrestre ?

Le Crapulet, destabilisé : Ben si, justement ! C’est pratique pour voir où vit tout le monde de notre gang.

Scrogn, en couple avec l’exaspération : Depuis quand une sphère a des coins ???

Et toc.

J’aurais été certainement d’une fierté écoeurante devant mon trait d’esprit, limite un peu calmée, si je n’avais pas entendu hurlé des chambres des affreux ceci :

L’Affreux Jojo : MAAAAAAAAAMAN !!! Grumpy me donne des coups de poing avec son coude !

Note aux benêts : Je ne SUIS PAS INGÉNIEURE (Guinness vient de se réveiller et me dira certainement que les sphères ont une infinité de coins. Chéri, je t’emmerde gentiment, affectueusement, avec amour. Mais je t’emmerde. )

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Grumpy donne des ailes

Scrogn | 13 février 2011

Avoir des enfants, c’est merveilleux. Ne pas en avoir dans les pattes chez le coiffeur ou la gynécologue, c’est formidable itou. Genre.

C’est donc sans aucun état d’âme que j’ai propulsé le Grumpy à la halte-garderie, grâce à un compromis pour une fois partagé. (Voui, chez moi les compromis ressemble davantage à des sens uniques). Après tout, ça lui fera les pieds apprendra à ne pas être le centre du monde. La socialisation de l’enfant a du bon. Surtout pour les parents.

Donc, revenant de mon rendez-vous, j’ai récupéré mon dernier affreux. Je sentais déjà la volonté frénétique du petit bout de me parler de son après-midi. Pour une fois que ses frères et son père n’étaient pas les seuls à être concernés par ma sempiternelle question : « alors, raconte-moi ce que tu as fait ? « .

Mais comme je suis d’un naturel sadique débordé, j’ai réservé la discussion pour le souper. Allons-y gaiement :

Grumpy : C’est mon tour, c’est mon tour de parler !

Guinness : Nous t’écoutons. Vas-y !

Grumpy : Alors, j’ai dessiné un bonhomme.

Scrogn (ayant le-dit dessin propulsé sous les narines ) : Oui ! Je vois ça, mon ange !

Grumpy : Et tu as vu que je n’ai pas oublié de faire les bras pour une fois !

Scrogn : Formidable ! Il y en même douze, de bras !

Grumpy : Mais nnnnnnnnnnon, voyons ! Il n’a que deux bras. Le reste, ce sont ses doigts. Pis, de toute façon, je ne savais plus c’était quoi le chiffre après.

Scrogn : Bien. Donc les doigts sont en baguette sous les bras. Autre chose ?

Grumpy : Oui ! J’ai joué au ballon !

Scrogn : Et c’était comment ?

Grumpy : Ma foi, pas mal intéressant.

Scrogn : Intéressant ? Dans quel sens ?

Grumpy : Ben, quand j’avais le ballon, le monde courait partout.

Scrogn : Que de sagesse ! Et qu’as-tu préféré de cet après-midi ?

Grumpy (fronçant les sourcils d’un air pénétré) : Ben heu…

Guinness : Chérie, j’ai peur…

Grumpy : Je sais, je sais ! Ce que j’ai préféré, c’est quand rozapleré !

Scrogn (espérant avoir mal compris) : Pardon, mon ange ?

Grumpy (en hurlant et détachant bien les mots, hélas !) : QUAND ROSE A PLEURÉ !!!

Guinness (avec un petit air ironique) : Chérie, c’est moi ou tu l’as appelé « mon ange » ?

Scrogn (rêvant d’avoir toujours le dernier mot) : D’un autre côté, Camille Saint-Just était surnommé « l’archange de la terreur ».

Guinness (sceptique) : Mouais…

Scrogn (fausse-sceptique) : Mouais itou…

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