Sommes gastronomiques
Scrogn | 28 avril 2009J’étais justement en train de tenter d’inculquer à mon Grumpy qu’on disait « téléphone » et non pas « allô-allô » pour désigner ce merveilleux instrument de torture lorsque ce dernier sonna ( Le allô-allô téléphone, pas le Grumpy, nous sommes d’accord).
Je décrochai l’appareil. Ça n’a l’air de rien mais j’ai remarqué que c’était plus pratique pour communiquer. Dans mon oreille coula la douce voix de mon époux, celle que j’aime tant (comparée à ses ronflements nocturnes de marde).
Guinness :  Allô, allô ?
Scrogn : Â Je suis maudite….
Guinness : Pardon ?
Scrogn : Non, rien…
Guinness : Moui, enfin, bref… Mamour, je suis dans un taxi. Je dois aller voir un client dans notre coin dans deux heures. Donc, je viens manger fissa-fissa à la maison, ce midi. Pis, j’ai faim…
Remarquons tous en choeur le côté follement romantique du Guinness.
Oui, ça fait peur.
Scrogn  : Crotte, les affreux m’ont pourtant promis une conversation très instructive mais secrète sur mon compte, à table.
Guinness  : « Instructive » ? Tu veux dire « vacharde » ?
Scrogn :  Tu as gagné… Tu arrives à quelle heure ?
Guinness : Dans vingt minutes, je suis dans tes bras… Ou plutôt, devant mon assiette.
Scrogn : T’es « plate » (rions, lecteurs, rions devant ce jeu de mots lamentable !) .Â
Guinness : ?
Scrogn : !
Guinness : ??
Scrogn : !!
Guinness : ???
Scrogn : !!!
Guinness : ????
Scrogn : Si nous laissions tomber cet humour pré-pubère mais déjà boutonneux, que je puisse me consacrer au repas de ce midi ? Entre nous, vu le temps imparti, je ne pourrai pas faire de miracle.
Guinness : Pô grave. Un « frichti vulgaris » m’irait.
Scrogn : Compte sur moi. De toute manière, je dois m’adapter au pauvre contenu du frigo… Et les grands affreux ne veulent pas rater Carrie se casser la gueule lors du générique du début de « la petite maison dans la prairie »…
Remarquons tous en choeur le côté follement romantique des Affreux.
Oui, ça fait peur.
Guinness :  Je sais que ça va être juste…Mais je te fais confiance. J’arrive !
Vingt minutes plus tard, voici l’entrée du repas (j’ai eu la flemme de photographier le plat principal). Un banal midi d’un jour de semaine. Fait dans l’urgence. Mais avec amour. En toute simplicité.
Â
Â
Quelqu’un m’a traitée de menteuse ?
Bonjour,
Impossible de résister : le plat principal… pas de photos du jambon coquillette ? Avoue ! 😉
ouhla il est exigeant ton mari. La bouteille à coté m’aurait suffit.
Ça a l’air tellement bon! Tu peux venir m’en porter au boulot??? 😀
Ophise : Mouhahahaha ! On est pressé ? Tu as un train à prendre ? (Je sens que je viens de mettre sur rail un private joke . Gare à toi ! ) ^^
Eric : Entre toi (ta cave à vin) et moi (cave tout court), une autoroute de compréhension vient de s’ouvrir !
Devant cet océan de jeu de mots, nous pouvons arriver à un constat : Scrogn a mal au crâne…
Sekhmet : tu serais prête à renier tes poutines ???? 😛
Jambon coquillette… exactement. Aprèes une telle entrée le client il ira voir ailleurs si j’y suis, parce que un grand lit doux m’appelle.
Moukmouk ! Mon chum ! Avoue que tu n’aurais pas craché sur un « doggy bag ». Tsé ? Pour le lunch du lendemain ?
C’est quoi exactement cette composition ? Je trouve le rendu visuel très joli, et puis si ca se préparer vite et avec amour…
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