Scrogn Blog

Un blog scrogneugneu pour les scrogneugneux (parce qu'on le vaut bien)
  • rss
  • Home
  • Scrogniculum vitae
    • Les autres protagonistes
  • Contacts
  • Les autres protagonistes

Prophéties

Scrogn | 25 janvier 2011

Encore un petit poème bien maladroit, écrit au cours de mon adolescence. Contrairement à ce que vous pourriez penser, j’étais réputée pour être très rigolote (du moins à l’époque)…

Je serai de ces malheureux qui croient
Sans même avoir vécu,
Que le bonheur n’existe pas
Ou n’existe plus.

Je serai de ces êtres aphones
Qui tendent la main,
Qui acceptent ce qu’on leur donne,
Mais qui ne demandent rien.

Je serai de ces chiens abandonnés
Qui cherchent à travers la plaine
Un maître à qui se donner,
Même s’il n’en vaut pas la peine.

Je serai de ces poussières grises
Qui s’accrochent, affolées,
Et qui ne lâchent pas prise
Mais qui sont toujours foulées.

Je serai de ces pauvres ombres
Qui ne partent jamais,
Qui expirent au crépuscule sombre
En étreignant celui qu’elles aimaient.

Je serai de ces regards las
De vieil homme qui espèrent encore
Un retour se dessiner là-bas
En attendant sa mort.

Je suis…

Comments
4 Comments »
Categories
Cuculapraland
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

Un petit pois, deux mesures

Scrogn | 11 Décembre 2010

Je vous plante le décor.Je m’amusais allègrement à extirper une pièce de Lego en train de compoter dans un radiateur posté dans une chambre d’affreux à l’aide d’un couteau. Déjà, ça sent le drame racinien.

La délicieuse voix du Grumpy grimpa les escaliers pour se fracasser contre mes tympans.

 » Maman ! Les petits pois flottent ! C’est drôôôôôôôôle !  »

Ceux qui me suivent depuis mes débuts savent que j’ai mis au monde des affreux dotés d’une imagination formidable pour perpétrer des bêtises farfelues et d’une candeur incroyable pour m’en informer. D’autant que ce jour-là, j’avais mis une casserole pleine d’eau sur les plaques de cuisson. Corneille peut aller se rhabiller.

On dit que toute notre vie défile devant nos yeux aux portes de la mort. Moi, je peux certifier que toutes les hypothèses atroces fusent dans le cerveau d’une mère alors qu’elle dévale les marches.

J’avais beau me dire que je n’avais pas allumé sous la casserole, que les petits pois étaient dans la partie supérieure du frigo, que Grumpy aurait fait un boucan de tous les diables s’il avait voulu se servir, il restait toujours une horrible angoisse. Et si, dans un moment d’étourdie inouïe, j’avais mis la cuisson en route ? Et si mon bébé avait été suffisamment discret pour se saisir d’une chaise pour atteindre le compartiment « congélateur », retirer le sac de légumes et en mettre le contenu dans la marmite frémissante d’envie de le brûler ?

J’atteignais les dernières marches lorsque (enfin), je réalisais que les petits pois…

Grumpy : R’garde maman ! Ils flottent ! Je peux tirer la chasse d’eau ?

… nous les avions mangés la veille.

Comments
6 Comments »
Categories
Ma vie - leurs oeuvres
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

Chochotte

Scrogn | 24 octobre 2010

Le Crapulet, malgré sa dysphasie, fût précoce en lecture. À cinq ans et une semaine, il savait lire « cette grande fille est laide pourtant ce beau garçon lui fait les yeux doux », ce qui, entre nous, est largement plus complexe que « papa a une banane » (non, mon Guinness, je ne parle pas de toi).

Je pense même que cette volonté formidable de notre petit bonhomme d’apprendre à déchiffrer des textes fût en grande partie responsable de sa progression fulgurante. J’en vois qui froncent les sourcils. « Responsable » ? Oui. Je confirme. Il eût un temps où son père et moi souffrions de son absence de paroles. Aujourd’hui, c’est à peine si nous pouvons en placer une. Si notre Crapulet veut rattraper le temps perdu, je peux vous affirmer qu’il s’est vengé mille fois…

Cette adoration de la lecture, le fiston la cultive, l’adule et la soigne. Même à quatre heures du matin, quitte à faire hurler l’Affreux Jojo, réveillé par la lumière allumée de leur chambre commune (et faire intervenir les parents, pas super ravis d’être réveillés ainsi). Seulement, cette soif ivrogne des mots, cette faim goinfre des textes amènent quelques dérapages. Genre, il lit trop vite. Vous voyez ? Non ?

Je m’explique.

Le Crapulet : Maman, il faut huit ou dix hommes pour constituer une chochotte ?

Scrogn (s’étouffant avec son verre d’eau avec tout sauf de l’eau) : QUOI ???

Le Crapulet (avec un air blasé de « ma mère est une dinde ») : Ben, il faut huit ou dix hommes pour constituer une chochotte ? Parce j’ai un livre qui dit huit et l’autre dix. J’suis tout mélangé.

Scrogn (se reprochant d’avoir envoyé son homme avec les affreux à la bibliothèque sans elle) : Les livres ? Tu peux me les montrer, s’il te plaît ? GUINNESSSSSSSSSS !!!! VIENS ICI !!!

Donc, nous avons à ce moment précis :
– Une Scrogn catastrophée.
– Un affreux désabusé.
– Un Guinness qui ne comprend rien.

Brassez et servez.

Donc, le Crapulet me rapporte les fameux livres. Gasp. Ridiculisée mais soulagée, je me mors les joues avant de dire :

Scrogn : Ce n’est pas « chochotte » mais « cohorte » ! Il faut bien lire, mon amour !

Le Crapulet : D’accord. Mais ça ne me dit pas s’il y avait huit ou dix hommes. Ppppffff…

Comments
5 Comments »
Categories
Ma vie - leurs oeuvres
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

Temps mort (3/3)

Scrogn | 12 septembre 2010

Le lendemain soir, après avoir passé la journée caché dans une cave à me bichonner pour mon ultime rendez-vous, je repris le même chemin que la veille, sans avoir cette fois-ci la soif de tuer. Juste le besoin douloureux et irrésistible de revoir Bianca. De l’écouter parler de cette voix suave qui, faute d’avoir damné un saint, sauvait l’âme d’un monstre. De respirer cet air qu’elle avait la grâce de transformer en parfum lourd de sensualité et de pureté.

Le coeur battant la chamade, je longeais la palissade avec toute la prudence que me permettait ma fébrilité. J’arrivais enfin à l’endroit exact où j’étais tombé sous le charme de Bianca. Elle n’était pas là. J’eus l’impression que mon âme se brisait, que je m’effondrais en moi-même. Avait-elle menti ? Tout à coup, la porte de sa maison s’ouvrit, laissant passer l’homme de la veille qui s’effaça pour que Bianca puisse sortir à son tour. Tranquillement, l’air de rien, elle se rapprocha de ma position.

– Bonsoir Mike. Vous avez passé une bonne journée ?

Le même émoi envahit mon être et paralysa ma langue. Je ne pouvais que la dévorer du regard.

– Et bien ? Vous n’avez rien à me dire ? Vous n’êtes pas heureux de me voir ?

Je ne voulais surtout pas la décevoir. Pas ma Bianca. J’ai dit alors la première chose qui me passait par l’esprit et qui me rongeait de façon sublime le coeur :

– Je vous aime.

Elle n’a pas ri de moi. Elle ne s’est pas moquée de moi. Elle ne s’est pas échappée. Elle s’est juste contentée de hausser ses épaules tristement.

– On ne tombe pas amoureux aussi vite. Nous ne nous connaissons même pas. Vous êtes comme un papillon de nuit : attiré par une simple petite lueur.

J’eus une bouffée de fièvre orgueilleuse et, sous le volcan de mes sentiments, ma gorge se libéra enfin :

– Vous ne croyez pas au coup de foudre, Bianca ? Pouvez-vous affirmer que rien ne peut se passer par un seul regard ? Que rien ne peut se créer, indestructible et éternel, grâce à un souffle commun ? Pensez-vous sincèrement que des sentiments ne peuvent naître d’un simple battement de cils ? Répondez-moi, Bianca ! Êtes-vous vous à ce point désabusée pour piétiner un phénomène qui est bien au-dessus de nous ? Pouvez-vous faire taire le vent ? Pouvez-vous rendre le soleil terne ? Pouvez-vous empêcher la pluie de nous baptiser ? Tout ceci parce que vous êtes une athée de la vie ? Bianca, vous êtes sans pouvoir devant mon amour !

– Roméo et Juliette…

– Pardon ?

– Une tragédie qu’il m’a déjà lu…

Du menton, elle désigna l’homme campé sur le perron qui semblait vouloir adopter résolument des attitudes de garde du corps.

– Ah ! Et cela se termine comment ?

– Comme une tragédie : mal.

– Mais vous ne m’avez pas répondu, Bianca. Vous ne croyez que je puisse déborder d’amour pour vous ?

Elle ouvrit la bouche quand soudain…

Soudain, une main me saisit par la peau du coup. Littéralement. Et plutôt que de recevoir cette réponse tant espérée, j’ai entendu une grosse voix tonner avec fierté :

– Tiens, tiens, tiens ! « La Terreur » ! Depuis le temps qu’on veut te coincer ! Ton compte est fait, mon bonhomme !!!

Alors qu’on m’arrachait à mon amour, Bianca cria :

– Mike ! Mike ! Je t’aime !

Ainsi donc, elle me tutoyait à son tour. N’y a-t-il pas de preuve d’amour plus grande ? Sans même que nos corps ne se touchent, elle m’acceptait enfin dans sa douce intimité.

Instinctivement, je me suis tordu le cou pour apercevoir du coin de l’oeil l’homme du perron foncer vers ma bien-aimée et la kidnapper pour l’enfermer dans la maison.

Groggy comme j’étais, je n’ai que peu de souvenirs entre mon transport et ma rétention en tant que telle.

En pleine nuit, je me suis retrouvé derrière des barreaux. Je pense que mes compagnons de cellule auront plus de chance que moi. Ils auront droit à un procès, même sommaire. Moi, je suis foutu. Mon passé me rattrape. Et pour un tueur en série, avoir peur de la mort, cela relève du gag. Cela ne fait pas sérieux.

Derrière la porte vitrée qui nous séparent de des décideurs, je sais que mes geôliers préparent la piqûre létale. Au petit matin, je suis mort.

C’est dommage. Je suis sûr que Bianca et moi aurions fait de magnifiques petits chatons.

Comments
3 Comments »
Categories
la fin justifie les moyens
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

Temps mort (2/3)

Scrogn | 29 août 2010

Apprenant de mes erreurs passées, je me suis appliqué à ne vivre qu’à l’ombre. Le jour nous rend facilement repérables. La nuit, avec quelques prudences, nous rend invisibles. Aussi me terrais-je jusqu’aux derniers rayons du soleil avant de vagabonder dans les rues. De toute manière, un prédateur de ma trempe ne pouvait agir autrement.

La ville pardonne difficilement aux minables de la vie. Ou est-ce la vie qui pardonne difficilement aux minables de la ville ? Avouez que vous avez déjà croisé ces ratés crottés et que vos yeux ont, par instinct, cherché refuge auprès d’un repère transpirant le propre et l’ordre. Mais la nuit, dit-on, tous les chats sont gris. Combien de silhouettes vacillantes, certaines vomissant dans le caniveau y ai-je croisées ? Ces mêmes personnes qui iront demain au travail, fraîches et nickels. Vous vous reconnaissez peut-être. Mais moi, contrairement à vous, je ne me suis pas renié. Jour et nuit, je suis moi : un monstre.

Voyez, j’ai aimé la noirceur avant d’aimer Bianca. Ma douce chérie.

La première fois que je l’ai vue, c’était par hasard. Enfin, pas tout à fait. J’ai entendu dire que les tueurs en série préféraient sévir dans leur territoire, question de confort. Moi pas. Au contraire. Il serait dommage qu’on me reconnaisse, non ? Aussi, j’ai profité du crépuscule pour étendre mon terrain de chasse. Vers l’ouest, courant après les derniers râles du soleil.

Ma première victime, je l’ai violée dans mon quartier. Grâce à elle, j’ai appris que ces femelles, pourtant si aguichantes, hurlaient, griffaient et se débattaient lorsque je voulais cueillir mon dû. Salopes. Toutes des salopes. Sauf Bianca.

Par la suite, j’ai appris à tuer. C’est que je détestais entendre crier. Alors, j’égorge. Les « glou-glou » sanguinolents me rappellent un petit ruisseau de mon enfance, qui gazouillait derrière la bicoque branlante de mes tortionnaires. C’était mon seul refuge. Que voulez-vous. Je dois être un de ces romantiques qui s’ignorent et que vous avez ignorés.

N’allez pas croire que toutes ces victimes ont fait de mon sommeil un brouillon. Bien au contraire. C’est reposant de savoir que je ne suis pas le seul à en avoir bavé. J’ai juste élargi juste ma communauté de sans-âme. Car j’en fais partie. De toutes mes tripes. J’en suis même venu à me demander s’il existait autre chose que des viscères dans notre corps.

Et c’est bien là que je me suis fourvoyé. J’ai un coeur. Pas celui qui a disparu devant la terreur de mes victimes. Non. Celui-là même qui s’arrêtera de battre bientôt. D’ailleurs, un tueur en série n’est pas censé avoir de sentiment. C’est bien pour ça qu’il va se servir chez les autres.

Et pour ces raisons, j’ai traversé maintes fois la moitié de ma ville : éviter de me faire repérer, éprouver des sensations, violer et tuer. Tout un programme.

Je me suis mis en marche alors que le soleil mourait. J’ai poursuivi son agonie tout en voulant semer la mort. J’errais mollement lorsque je l’ai vue. Ma Bianca.

En fait, ma chance ressemblait plus à une fuite éperdue. J’avais repéré une victime. Celle qui ne demandait rien à personne et qui semblait passer son temps à vouloir se fondre dans le décor. La femelle terne par excellence. Elle devait revenir d’une promenade sans but pour revenir dans un foyer sans joie. Dans une ruelle, j’ai voulu l’attaquer. L’idiote s’est débattue et a tenté de fuir. Sa course l’a amenée directement sous les roues d’une voiture qui roulait trop vite. J’ai vu le chauffard sortir de son bolide en oscillant de terreur . J’ai vu la foule de curieux s’amasser autour d’une silhouette sanguinolente et affalée sur le macadam. J’ai entendu le conducteur pleurer. J’ai entendu la troupe de voyeurs murmurer son horreur. Si jeune et crever ainsi.

J’ai déserté la scène en espérant ne pas me faire remarquer. C’est ainsi que j’ai atterri derrière la clôture de Bianca. Pour être tout à fait honnête, je dirais que je me suis retrouvé entre la palissade et la haie épaisse de cèdre. Une excellente cachette et l’endroit parfait pour tomber amoureux. Mais une cachette pour le moins inconfortable, vous en conviendrez.

Entre deux branches de conifères, j’ai entrevu ma Bianca. Ma bien-aimée.

Elle était assise, au milieu d’une cour aux airs bâtards de parc mais trop grand pour fleureter avec un jardin. Ses épaules parfaites, si pâles sous le clair de lune, avaient ce petit quelque chose de résigné aristocratique. Déprimé et digne à la fois.

– Psitt ! Psiiiiitttttt !!!

Quel magnifique discours ! Mais je n’avais rien trouvé de mieux comme entrée en matière. Ses yeux, d’émeraude doré, qui se perdaient rêveusement dans un bosquet de roses l’instant d’avant, ont assassiné mon âme à ce moment précis. Vous ne pouvez comprendre ce qu’un seul regard peut faire avant d’y avoir succombé. Beaucoup en parlent, peu y survivent.

Elle a donc tourné sa tête vers moi. Un frisson qui ressemblait à un tsunami des chaumières fit tressaillir son dos et m’inondât d’une vague de sentiments inconnus. Était-ce l’amour ? Avoir chaud et froid en même temps, ressentir des picotements furieux et des douces caresses, se sentir vivant et mort à la fois ? Je n’en savais rien. Je ne sais toujours pas. Mais , une chose est sûre, jamais je n’avais été bouleversé à ce point.

D’une démarche un peu raide, elle fit quelques pas vers ma direction. Sans se rendre contre la barrière. Juste ce qu’il fallait pour déguerpir et pour entamer la fin de ma vie.

– Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? Que se passe-t-il ?

Sa voix détruisit les derniers remparts de mon âme loqueteuse.

– En fait, ma jolie, je dois rester discret. Question de sécurité. Et ma mère n’a pas eu le temps de me donner un nom, trop pressée qu’elle était de se débarrasser de ma personne. Mais tout le monde me connait. On m’appelle « La Terreur », ma mignonne. Et toi ?

Même si elle tiqua légèrement devant mon ton familier, elle ne parut guère impressionner par mon côté délinquant.

– « La Terreur » ? Dois-je m’en contenter ?

– Je pense me souvenir que mon prénom est Mike, répondis-je tout penaud.

Jamais personne ne m’avait tenu tête ainsi. Comme quoi, la douceur recèle des armes bien surprenantes. Devant mon désarroi retentissant, elle me darda d’un regard quasi létal tant il était empreint d’une nonchalance charitable.

– Toutefois je connais votre réputation. « La Terreur » est un personnage tristement célèbre.

Pour la première fois de ma vie de meurtrier, j’eus honte de mes méfaits sanglants. Et comme si cela ne suffisait pas, j’avais l’impression d’avoir le cerveau en panne de répartie. Pourtant, il m’était crucial de briller devant mon étoile chérie. Alors que je cherchais désespérément une réponse spirituelle, elle vint à mon aide :

– Vous devriez partir maintenant. Si j’en crois tout ce brouhaha, la foule ne tardera pas à venir.

– Effectivement. Vous serez ici demain soir ? À la même heure ?

Par coquetterie, elle ne releva pas mon vouvoiement subit. Derrière elle, sur le perron de la maison, un homme lui intimait l’ordre de rentrer, rendu certainement inquiet par les évènements de la rue. Avant de rompre le charme, Bianca me promit d’être au rendez-vous. D’une démarche discrètement chaloupée, elle regagna ses pénates.

J’ai dû rester deux ou trois minutes contre la barrière, à vouloir suspendre le temps. Puis, mon instinct de survie reprit le dessus. Je me suis enfui. Mais pour mieux revenir une dernière fois.

Comments
No Comments »
Categories
la fin justifie les moyens
Comments rss Comments rss
Trackback Trackback

« Previous Entries Next Entries »

Derniers billets

  • L’Affeux-Jojo fait son malin
  • C’est fini
  • Soupe à la grimace
  • L’Affreux-Jojo à fleur de pot
  • Les corvées du Grumpy
  • Pauvre Jude
  • La fête des merdes (encore une)
  • J’écris ton nom
  • Le douanier et la renarde
  • Grumpy, artiste incompris
  • Je vous fais un dessin ?
  • Grumpy nous emballe
  • L’affreux petit lexique
  • Bienvenue au club
  • Que pouic

Commentaires

  • Scrogn dans L’Affeux-Jojo fait son malin
  • SekhmetDesign dans L’Affeux-Jojo fait son malin
  • Scrogn dans L’Affeux-Jojo fait son malin
  • Jean-Philippe dans L’Affeux-Jojo fait son malin
  • Scrogn dans C’est fini
  • Zohra dans C’est fini
  • Petitou dans Pauvre Jude
  • Zohra dans J’écris ton nom
  • Scrogn dans Grumpy, artiste incompris
  • Cécile - Une quadra dans Grumpy, artiste incompris
  • Scrogn dans Grumpy nous emballe
  • Zohra dans Grumpy nous emballe
  • Zohra dans Contacts
  • Isabelle dans Contacts
  • Scrogn dans Contacts

Archives

Chums Scrogneugneux

  • Chroniques d'une mère indigne
  • De quoi aimer ses vieux meubles IKÉA
  • Elise Gravel – poil aux aisselles
  • Immigrer.com
  • La Grenouille Givrée
  • Le Blogue de Pluche
  • Mes drôles de zèbres
  • Montréal à moi

D'autres Scrogneugneux intéressants

  • Apinpelusafac
  • Blog Story
  • Carnet de Sophie Imbeault
  • Crocomickey
  • Il chante peut-être mal mais il distribue des notes
  • Le blogue collectif des Écureuils
  • Le Moukmouk (nounours pour les intimes)
  • Mr. X
  • Notre petite vie (presque) bien tranquille
  • On ne s’endort pas sur ses lauriers.
  • Sekhmet Design
  • Trains et pissenlits
  • Ze Canada
rss Comments rss valid xhtml 1.1 design by jide powered by Wordpress get firefox