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Petite discussion autour d’un pot

Scrogn | 7 septembre 2009

Chez nous, on aime le suspens. Le vrai. Le gros. Le viril. Chez nous, c’est thriller day. Et all the time, siouplè. Nos invités (du moins, ceux qui sont repartis vivants de notre antre)  pourront en témoigner. Ainsi que le facteur. Je devrais dire les facteurs, puisque nous en avons éclusés sept ou huit en moins de trois ans. Et non, notre perron légèrement casse-gueule n’y est pour rien. Du moins, j’aime à le penser.

Nous étions donc, la petite famille au grand complet, dans la salle de bain, à attendre le miracle. Rien de moins. Et quel miracle !

C’est que, voyez-vous, Grumpy se teste et se tâte pour la propreté. Si le pot fût apprivoisé sans problème (première victoire), son utilité réelle semble encore nébuleuse. Pour tout dire, Grumpy se retient furieusement de le baptiser, préférant nettement inonder ses couches. Le facteur thermique y est certainement pour quelque chose. Les fesses mouillées mais au chaud.

Les parents du petit rebelle se sont dit qu’ils l’auraient à l’usure. Ainsi, armés d’un bon gros bouquin, de patience et de deux autres affreux (pour que les éventuelles félicitations soient davantage exubérantes, limite hystériques), ils attendent. Longtemps. Très longtemps. Le Crapulet et l’Affreux Jojo que la nature n’a pas particulièrement gâtés côté contemplation, devisent nonchalament, à portée d’oreilles parentales.

Le Crapulet : Tu veux toujours devenir cuisinier et ouvrir un restaurant ?

L’Affreux Jojo : Ben oui. Même que Maman aura le droit d’y travailler pour la modique somme de mille dollars par jour.

Le Crapulet : Wow ! Tu vas la payer autant ?

L’Affreux Jojo : Meuh non ! C’est elle qui me donnera mille dollars pour avoir le droit de travailler dans mon restaurant.

Le Crapulet (ignorant superbement sa mère qui vient d’avaler de travers et qui s’étouffe) : Ahhhh ! Ok !  Mais il y aura quoi, dans ton restaurant ?

L’Affreux Jojo : Une cuisine.

Le Crapulet, pas même ironique : Ah bon ?

L’Affreux Jojo : Et une garderie pour Grumpy.

Le Crapulet : Oui, pour cuisiner, mieux vaut avoir la paix.

L’Affreux Jojo : Il y aura aussi un magasin de jouets. Pour fournir la garderie.

Le Crapulet : Ben, et pour les animaux ?

L’Affreux Jojo : J’ai prévu une animalerie. Pour fournir la garderie itou. Comme ça, quand un chat ou un chien est cassé, on pourra le remplacer facilement.

Le Crapulet : Et quoi d’autre ?

L’Affreux Jojo : Un cinéma. Gratuit pour moi. Avec des films.

Le Crapulet : Mais ça prend pas mal de place, un cinéma.

L’Affreux Jojo : Ben là ! Mon restaurant aura deux cents trente six étages. Et une piscine. Et une plage. Et une bibliothèque. Et un zoo. Et une école. Mais petite, l’école. Juste pour avoir les récréations.

Le Crapulet : Ayoye ! C’est plus un restaurant que tu auras mais Las Vegas au complet !

L’Affreux Jojo, qui n’a aucune idée de ce que peut être Las Vegas :  Ben, c’est ça. Pis toi, qu’est-ce que tu veux faire plus tard ?

Le Crapulet : Moi ? Et ben, je vais acheter de l’argent. Comme ça, je serai riche.

Quand au pipi dans le pot, nous attendons toujours.

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Les premières amours du Crapulet

Scrogn | 5 juin 2009

Tout d’abord, laissez-moi vous rassurer. Non, je n’ai pas commis de fautes de français dans mon titre. Figurez-vous que le mot « amour » est masculin singulièrement puis transsexuel au pluriel. C’est comme dans la vie. Une femme n’a qu’un seul amour dans sa vie et l’homme peut avoir des maîtresses. Gasp…

Mais je suis tombée sur un os (auquel on ne rajoute pas un autre « s » lorsqu’il y en a plusieurs) l’exception qui confirme la règle (qui, au pluriel, devient une des joies ineffables de la vie féminine). Cette exception, appelons-la Cunégonde. Pourquoi « Cunégonde » ? Parce que je n’aime pas ce prénom et que ça rime avec « gironde » et que je hais mes kilos en trop et que j’écris ce que je veux. Mais qu’a donc fait la donzelle ainsi baptisée par mes soins pour s’attirer les foudres scrogneugneuses ?

Ahhhh ! Si vous saviez !

Bon, je vous raconte sans attendre vos supplications éperdues.

Le Crapulet : Maman ! Cunégonde m’a écrit un petit mot pour qu’on sorte ensemble !

Scrogn (sentant qu’un tic nerveux commence à lui chatouiller la paupière) : Ah bon ? Mais elle n’avait pas déjà un petit ami, celle-là ?

Le Crapulet (ignorant le danger) : Oui ! Elle était avec Machin mais il a déménagé le mois dernier…

Scrogn (marmonnant) : Heureux enfant !

Le Crapulet (continuant à jouer les kamikazes) : … puis elle a demandé à Truc mais il en préférait une autre…

Scrogn (grommelant de plus belle) : En voilà un de bien avisé…

Le Crapulet (aimant rigoler avec la mort) : … après, elle a voulu Chose mais il lui a dit qu’il ne l’aimait pas…

Scrogn (essayant de respirer normalement) : Au moins un qui sait ce qu’est la survie…

Le Crapulet (assignant le coup de grâce sans aucune pitié) : … pis là, c’était mon tour !

Scrogn (s’étouffant) : Gné ? Pardon ? « Ã€ ton tour » ? Mais qu’est-ce à dire ?

Le Crapulet (que presque rien n’effraie) : Ben oui :  j’étais le quatrième de sa liste.

Scrogn (adepte de l’apoplexie) : QUOI ??? Mais c’est quoi, cette Cunégonde ? Elle a du caca dans les yeux, du purin dans la cervelle , du fumier dans la jugeotte, ou quoi ?

Le Crapulet : J’ai rien compris Maman…

Scrogn : Sache, mon fils, que TU-N’ES-PAS-UN-NUMÉRO !!! Non, mais, franchement ! D’abord, tu es le plus beau, charmant, intelligent, fort et adorable des enfants !

Le Crapulet : Yesss ! Devant l’Affreux Jojo et le Grumpy ? Je suis mieux qu’eux ?

Scrogn : Ben… Aarrggghhh… Je veux ma mère…. Nan… Par contre, tu es le plusss formidable des Crapulets in the world !!! Et ce n’est pas rien ! Donc, ta Cunégonde, elle peut aller prendre des cours de bon goût parce que là, ça presse en maudit!  (En aparté) Quelle gamine idiote et odieuse….

Le Crapulet : Qu’est-ce que tu as dit ?

Scrogn : Rien, rien… Mais comment as-tu fait pour accepter une proposition aussi dégradante ? Quatrième ! Tu te rends compte ?

Le Crapulet : Ben… Parce qu’elle me l’a demandé ?

Scrogn : Et tu as obéi… Comme ça… Alors, pourquoi tu ne fais jamais ce que je te demande, hein ?

Le Crapulet : Parce que tu n’es pas Cunégonde ? J’ai bon, là ?

Scrogn (revêtant sans aucune pudeur ses habits de lumière hystérique) : MOUHAHAHAHAHAHA !!!!

Le Crapulet : PAPA !!! Viens vite ! Maman a encore ce rire qui me fait si peur !*

* : voir le billet d’en-dessous intitulé « On atteint le fond (de teint) ».

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On atteint le fond (de teint)

Scrogn | 28 mai 2009

Quand on a une peau aussi moche que la mienne, le fond de teint devient très rapidement notre meilleur ami.

Quand on est aussi susceptible sensible que moi, les affreux deviennent très rapidement nos pires ennemis.

Ainsi, je me tartinais joyeusement le museau de ma mixture de camouflage qui espérait réparer des âges l’irréparable outrage (et plus, si affinités) sous le nez de mes affreux. Lesquels étaient très intéressés. De façon malsaine.

Affreux-Jojo : Dis, Maman,  pourquoi tu te mets du fond de teint ?

Scrogn (se tamponnant la truffe à défaut d’autre chose) : Pumocasélatroché…

Le Crapulet : Regardez ! Ses boutons ont presque disparus !

Grumpy (en phase complète avec sa mère) : Pumocasélatroché…

Le Crapulet (qui aime jouer avec la mort) : C’est quoi ces boutons ? Des piqûres de moustique ?

Scrogn (qui se demande si le suicide par coton-tige a déjà traversé l’esprit d’un être humain) : Nan, de l’acné. De l’acné tout sauf juvénile. Mais tu auras ça un jour (d’ailleurs, j’en vois les prémices sur ta sublime face d’ange). Ça voudra dire que tu t’achemineras gentiment vers l’âge bête pour devenir adulte et… Huhuhuhu…Hihihihi… Hahahaha… MOUHAHAHAHA !!!

Le Crapulet : Mais pourquoi tu rigoles comme ça Maman ? Tu me fais peur !

Scrogn (hystérique et  hurlant de rire) : La seule différence c’est que TOI ! MON PETIT HOMME ! TU NE POURRAS PAS TE METTRE DU FOND DE TEINT!!!! HAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!

Guinness a mis plusieurs heures à convaincre les affreux que leur mère n’était pas bonne à enfermer. Du moins, pas avant le prochain repas.

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Le retour du bâton

Scrogn | 18 mai 2009

J’avoue crever de fierté devant mes affreux. Au-delà de leurs aptitudes certaines à nous faire tourner en bourrique, ils sont, bien entendu, les plus beaux, les plus intelligents et les plus rigolos de la terre, chacun à sa manière. Sérieusement.

Le Crapulet a une difficulté supplémentaire, trois fois rien, mais dont nous nous serions passés volontiers. Son handicap (je vous laisse faire vous-même des recherches sur la dysphasie ou audimutité, moi, j’ai déjà donné) a quelque chose de profondément troublant. En effet (et en très gros), c’est comme si nous lui parlions chinois. Malgré une intelligence parfaitement normale (je dirais plutôt « supérieure » puisque c’est de mon Crapulet à moi dont il s’agit), à quatre ans, il ne comprenait rien et ne pouvait s’exprimer en retour, sans parler de tous les petits à-côtés qui accompagnent ce trouble envahissant du langage.  Bref…

Le diagnostic ayant été posé en France, les connards pédopsychiatres et autres bouffons de l’Hexagone qui faisaient mine de le suivre, avaient décidé de nous écarter, nous, pauvres parents ignares et inutiles, de la rééducation de notre fiston, prétextant que notre implication ne ferait qu’enfoncer le Crapulet dans le marasme de son handicap. Vous commencez à me connaître : mon pseudonyme me va à la perfection. Aussi ai-je dit tout plein de gros mots et avec l’aide d’un professionnel génial, nous sommes attelés (le p’tit gars compris) à la tâche. 

Je ne vous raconterai pas tout le parcours des combattants. Sachez toutefois que, contrairement aux noires prophéties des connards (voir plus haut), le Crapulet a réussi à dompter la bête. Bien sûr, il gardera des symptômes toute sa vie, mais il mène une existence épanouissante avec sa famille et les copains de son école de quartier, depuis notre arrivée au Québec. Ses enseignantes furent d’ailleurs très surprises d’apprendre son histoire, au vu des résultats plus que satisfaisants qu’il obtient et de la joie de vivre qu’il dégage. En un mot, le Crapulet, c’est un de mes héros.

Si je vous narre tout ceci, rompant pour quelques instants avec le ton follement hilarant que j’adopte d’habitude, c’est pour que vous saisissiez tout le sel de ce qui va suivre (oui, ça vient).

Les connards (voir plus haut et encore plus haut) nous avaient prédit que le petit bonhomme ne pourrait jamais lire et écrire, s’il était laissé entre les mains de ses parents incapables, limite abrutis, s’il n’était pas placé dans un centre de détention, rétention, spécialisé en tout sauf en efficacité. Aussi, pour emmerder ces dictateurs en blouse blanche, et parce que le Crapulet s’intéressait visiblement à la bibliothèque de ses parents, j’ai entrepris de lui apprendre la lecture. À l’âge de cinq ans et une semaine pile, le fiston lisait…

Restait l’écriture. Notamment l’orthographe. J’ai dû creuser dans mes souvenirs pour déterrer les petits trucs mnémothechniques qui facilitent bien la vie. Souvent, par exemple, le remplacement d’un terme masculin par son pendant féminin peut sauver de certains pièges. Ainsi, « petit » prend un « t » à la fin, puisqu’on dit « petite ». Même principe pour « grand », etc. 

Nous voilà enfin arrivés au passage rigolo de ce billet (qui a soupiré « enfin » ?).

Le Crapulet, maso à ses heures, nous réclame des mots qu’il veut épeler. Genre, c’est un jeu. Son papa et moi, nous nous plions bien volontiers à sa marotte, histoire de continuer à lui faire croire que oui, oui, l’orthographe, ça peut être amusant, pouf,pouf.

Scrogn : Fleur.

Le Crapulet : F-L-E-U-R. Trop facile !

Guinness : Bon, dans ce cas, nous allons corser l’expérience : gris.

Le Crapulet : G-R-I-S !

Toute la famille en choeur : Bravo !

Scrogn : Chiot.

Le Crapulet : C-H-I-O-T ! Je sais que ça prend un « t » à la fin parce qu’au féminin, ça fait « chiotte » !

Nous ne nous appesentirons pas sur les remarques bêtement ironiques du Guinness au sujet de mes méthodes pédagogiques…

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Sommes gastronomiques

Scrogn | 28 avril 2009

J’étais justement en train de tenter d’inculquer à mon Grumpy qu’on disait « téléphone » et non pas « allô-allô » pour désigner ce merveilleux instrument de torture lorsque ce dernier sonna ( Le allô-allô téléphone, pas le Grumpy, nous sommes d’accord).

Je décrochai l’appareil. Ça n’a l’air de rien mais j’ai remarqué que c’était plus pratique pour communiquer. Dans mon oreille coula la douce voix de mon époux, celle que j’aime tant (comparée à ses ronflements nocturnes de marde).

Guinness :  Allô, allô ?

Scrogn :  Je suis maudite….

Guinness : Pardon ?

Scrogn : Non, rien…

Guinness : Moui, enfin, bref… Mamour, je suis dans un taxi. Je dois aller voir un client dans notre coin dans deux heures. Donc, je viens manger fissa-fissa à la maison, ce midi. Pis, j’ai faim…

Remarquons tous en choeur le côté follement romantique du Guinness.

Oui, ça fait peur.

Scrogn  : Crotte, les affreux m’ont pourtant promis une conversation très instructive mais secrète sur mon compte, à table.

Guinness  : « Instructive » ? Tu veux dire « vacharde » ?

Scrogn :  Tu as gagné… Tu arrives à quelle heure ?

Guinness : Dans vingt minutes, je suis dans tes bras… Ou plutôt, devant mon assiette.

Scrogn : T’es « plate » (rions, lecteurs, rions devant ce jeu de mots lamentable !) . 

Guinness : ?

Scrogn : !

Guinness : ??

Scrogn : !!

Guinness : ???

Scrogn : !!!

Guinness : ????

Scrogn : Si nous laissions tomber cet humour pré-pubère mais déjà boutonneux, que je puisse me consacrer au repas de ce midi ? Entre nous, vu le temps imparti, je ne pourrai pas faire de miracle.

Guinness : Pô grave. Un « frichti vulgaris » m’irait.

Scrogn : Compte sur moi. De toute manière, je dois m’adapter au pauvre contenu du frigo… Et les grands affreux ne veulent pas rater Carrie se casser la gueule lors du générique du début de « la petite maison dans la prairie »…

Remarquons tous en choeur le côté follement romantique des Affreux.

Oui, ça fait peur.

Guinness :  Je sais que ça va être juste…Mais je te fais confiance. J’arrive !

Vingt minutes plus tard, voici l’entrée du repas (j’ai eu la flemme de photographier le plat principal). Un banal midi d’un jour de semaine. Fait dans l’urgence. Mais avec amour. En toute simplicité.

 

photo-006

 

Quelqu’un m’a traitée de menteuse ?

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